Après la récente déclaration du premier ministre guinéen Kassory Fofana, indiquant qu’aucune augmentation de salaire n’est possible, c’est autour du Secrétaire Général du SLECG, Aboubacar Soumah de répliquer.
A cet effet, le premier responsable du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée affirmera ceci : « la déclaration du premier ministre ne me fait ni chaud ni froid. D’ailleurs, c’est lui qui nous a demandé de surseoir à notre mot d’ordre de grève qu’on a voulu engager lors du début des examens de fin d’année, ayant analysé la situation, nous avons jugé utile, pour éviter une année blanche de suspendre la grève et attendre que le nouveau gouvernement soit mis en place. Si ce gouvernement est installé et que le premier ministre fait une telle déclaration, cela signifie qu’il n’a pas respecté son engagement ».
Poursuivant son intervention, Aboubacar Soumah, ajoutera que : « c’est une déclaration politique, une manière de dissuader les ardeurs des gens. Pour nous, lorsque nous serons à la table de négociation nous écouterons la partie gouvernementale sur cette question, si toutefois les représentants du gouvernement confirme la déclaration du premier ministre, nous nous retournerons purement et simplement », a-t-il averti.
En outre, il faut noter que les négociations se poursuivent ce mercredi entre les deux parties, mais, le Syndicaliste signe et persiste que le SLECG n’acceptera aucune concession si les débats ne sont pas ouvert autour des 8 millions de salaire de base.
Rédaction
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