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Crise à la Cour Constitutionnelle, le président déchu donne sa version des faits !

Suite à son éviction à la tête de la Cour Constitutionnelle pour une gestion opaque des affaires administratives et financières, le président déchu de l’institution, Kéléfa Sall était ce mercredi face à la presse à Conakry pour donner sa version des faits sur cette crise.

En effet, dans son intervention, le magistrat a indiqué que l’objectif de cette conférence est de dire la vérité au peuple de Guinée à travers les médias.  Car selon lui, « la calomnie a pris des proportions inquiétantes et risquent de détourner l’opinion publique nationale  et internationale de la vraie problématique que pose cette  crise »

C’est à cet effet qu’il dira qu’il n’invétéra rien pour se défendre, mais au contraire, qu’il il se basera sur les dispositions  de la constitution et la loi organique.

Poursuivant son speech, Kéléfa Sall, rappellera que la crise à la Cour Constitutionnelle ne date pas d’aujourd’hui, mais plutôt depuis la mise en place d’une commission financière en septembre 2015.

«Dès la mise en place du comité de trésorerie, les membres ont sollicité et obtenu l’audit du budget 2015 de la Cour. Le 16 février 2016, j’ai demandé au DAF de mettre à leur disposition, tous les documents comptables dont ils auront besoin pour la réalisation de leur audit. Au terme de cet audit, les membres du comité de trésorerie ont déclaré avoir constaté un gap financier comportant une borne inférieure de 1 milliard 728 millions 223 mille 979 francs guinéens et une borne supérieure de 2 milliards 96 millions 323 mille 979 francs guinéens, dont ils exigeaient le remboursement», explique-t-il.

Ainsi, c’est suite à la mise en place de cette commission que les huit frondeurs de la Cour ont exigé le départ de leur président.

Pour rappeler, les conseillers ont déjà désigné leur nouveau président à la personne de Mohamed Lamine Bangoura, ancien vice-président de la Cour Constitutionnelle.

Quant à Kéléfa Sall, après avoir annoncé à la presse qu’il n’a plus de garde pour assurer sa sécurité, souligne qu’il demeure le seul président légitime de ladite institution.

Bah Ibrahima

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