Conakry : le ministre de la justice déterminé à lutter contre l’impunité

Le ministre d’Etat, ministre de la justice garde des sceaux, Cheick Sako a au cours de la présentation des vœux des cadres de son département tenu ce vendredi, a décliné les perspectives de son département pour l’année 2019 axé sur la lutte contre l’impunité, dont le démarrage dans les jours à venir le procès des dossiers criminels.

Au cours de cette rencontre, l’occasion a été mise à profit pour certains et pour d’autres de parler des problèmes qui sont dans les institutions judiciaires, rappeler les réalisations de 2018, mais également les différentes auxiliaires de justice. Les avocats, les notaires, les huissiers, les experts comptables, les greffiers et l’association des magistrats ont tour à tour étalé à leur ministre les difficultés qu’ils ont, ce qui a été acquis et ce qui a reste à faire.
Après les avoir écouté, Me Cheick Sako répond « Il appartient au ministre et à son équipe avec l’aide du gouvernement d’essayer de remédier un peu les ratés que nous avons eu dans le traitement des problématiques de justice poser dans notre pays »
Sur les actions qu’il compte mener en 2019, le ministre Me Cheick Sako met l’accent sur la lutte contre l’impunité« Mon serpent de mer, c’est la lutte contre l’impunité. C’est-à-dire que je vais encore accélérer cette lutte contre l’impunité par le renforcement de la chaine pénale, donné plus de vigueur aux traitements de dossiers criminels. J’ai reçu à convaincre monsieur le premier ministre qui va nous aider auprès du ministère des finances pour qu’on puisse entamer concomitamment dans toutes les grandes villes de Guinée où il y a des tribunaux de première instance les audiences dites criminelles. C’est-à-dire les citoyens guinéens qui utilisent la criminalité pour arriver à leurs fins contre les paisibles populations. Je vais faire une tournée bientôt en Haute Guinée, plus tard en Guinée forestière où je vais accélérer ce discours. Dès lundi, mardi, certains tribunaux vont commencer déjà à juger certains dossiers criminels qui étaient de côté depuis un moment par manque de moyens ».
Mohamed Y