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Qu’est ce qui ne va pas au pays d’Alpha Condé ? (Coup de gueule)

Depuis quelques mois on assiste à un cycle de mouvements sociaux dans presque tous les secteurs. Pour mémoire, on évoquera cette grève des enseignants qui a eu à son apogée, la terrible  journée du lundi noir. Il y a eu à la suite, les journées folles de Boké où des violences sauvages et barbares ont été perpétrées. Les banquiers aussi sont entrés en transe pour paralyser la vie économique sur l’ensemble du territoire à une période sensible (le mois saint de ramadan). Peu de temps après, ce sont les étudiants qui ont de manière irrévérencieuse, irrité le courroux du premier magistrat de la République. Comme c’est un cycle, il y’a deux jours que Kamsar est en ébullition, empêchant même la circulation des trains de la CBG.

Il y a lieu de se demander ce qui ne va plus dans ce pays, pour que les gens se mettent en branle à tout moment, détruire les acquis s’il en a, causer des dégâts matériels et humains très importants. De  tout le temps on a dénoncé le maillon faible de la gouvernance Alpha Condé, l’impunité qui est en train de prendre une dimension inquiétante. Ce qui est  d’ailleurs plus angoissant, c’est le fait que le pouvoir par sa maladresse, a favorisé l’émergence d’un principe, d’une stratégie pour l’aboutissement des revendications : la rue et la violence.

Les gens s’accordent à dire, descendons dans la rue si nous voulons réussir, ce pouvoir n’aime pas les troubles. Malheureusement à tous les coups cela a marché. A commencer par la grève des enseignants, le débrayage énorme de Boké, la turbulente contestation des banquiers, la réclamation peut orthodoxe des tablettes sont autant de faits qui corroborent cette analyse. Toutes ces revendications susmentionnées ont trouvé leur solution après de folles journées de contestations. Où est l’Etat ? Que fait le gouvernement, c’est une équipe ou un club gouvernemental ?

Alpha Condé au four et au moulin…

On a l’impression que tout en Guinée se limite au seul Chef de l’Etat. Il est le seul à tout faire dans le pays. L’offensive diplomatique, la recherche de partenaires, la vente de l’image du pays tout lui incombe. Pourtant il a eu confiance en des hommes pour les mettre dans le gouvernement qui, en principe devait l’assister dans la gestion des affaires du pays. Mais que font ces ministres réellement, on se le demande car, si chacun faisait son travail, le pays ne connaitrait pas certainement ces violences cycliques.

Ce gouvernement de technocrates manque de visions, il n’a pas la capacité et la promptitude de palier aux événements. La grève n’est pas un mouvement spontané, il suit un processus qui commence par un avis. Mais le gouvernement reste indifférent face aux situations qui ne tardent pas à dégénérer pour enfin faire appel au sapeur – pompier, le Pr. Alpha Condé.

Il y’a assez de maladresses dans la conduite des événements du pays. Pour preuve le malheureux incident du palais du peuple avec les étudiants, aurait pu être évité si les services de renseignements avaient pris la mesure du milieu estudiantin, si le ministre avait été prompt pour éclairer la lanterne des uns et des autres.

Le chef de gouvernement incite t-il ses collaborateurs à agir dans le sens de leurs fonctions ? Ce n’est pas certain sinon, le pays allait être épargné de ce cycle de violences. La nomination de ce gouvernement dit de technocrates a fait l’objet de critiques et même de contestations au sein des populations. Et les inquiétudes à son sujet se concrétisent de jour en jour. La situation générale du pays s’est dégradée, l’insécurité monte d’un cran, la pauvreté a atteint une proportion inquiétante, les prix ont galopé sur le marché, le sac de riz étuvé se vend à 300.000 fg aujourd’hui. Où va le pays, se demandent les populations ?

Vivement la nouvelle équipe gouvernementale!

Les ministres censés être au service des populations sont devenus  inaccessibles. N’est-ce pas une nouvelle équipe gouvernementale doit être mise en place pour reprendre les choses en main, pour impulser une dynamique nouvelle au pays. Le constat est qu’il n y a pas de solidarité gouvernementale des clans minent son fonctionnement et cela au détriment du peuple.

En tout, il faut reconnaître aujourd’hui que les populations sont exténuées par la cherté de la vie, qui fait que nombreuses sont les familles qui n’arrivent plus à trouver la pitance quotidienne. Alpha Condé doit tout faire pour que l’espoir ne vire pas au désespoir.

ScoopGuinée

 

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