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Politique : la mission conjointe NDI/FAK rend compte de son observation en Guinée

 

Dans une déclaration rendue publique, le vendredi 13 décembre 2019, à la faveur d’une conférence de presse animée dans un complexe hôtelier de la place, la  mission conjointe  du National Democratic Institute (NDI) et la Fondation Kofi Annan (KAF) a présenté le rapport de sa mission  d’évaluation préélectorale des prochaines élections législatives en Guinée.

Cette mission est conduite par deux anciens chefs d’Etat notamment,  Nicéphore Soglo du Bénin et Goodluck Jonathan  du Nigeria.

Cette déclaration indique que, « tous les guinéens rencontrés ont exprimé le fort désir d’avoir des élections législatives apaisées, inclusives et crédibles en 2020 ».

A cet effet, il y est souligné l’importance de ces élections pour le renforcement de la démocratie dans le  pays et la fin de la prorogation de la législature actuelle dont le mandat a expiré en janvier 2019.

Selon toujours, la mission, de nombreux guinéens se sont dits « préoccupés » du fait que les spéculations sur des changements constitutionnel et le calendrier électoral du pays affectent la préparation des élections de février 2020.

Avant de dénoncer les violences qui ont entaché les manifestations politiques depuis octobre dernier ; des violences qui ont fait des victimes âgées de 20 ans au moins  et occasionné des dégâts matériels.

Aussi, faut-il souligner, la mission a noté une polarisation et une méfiance parmi les acteurs politiques guinéens et les organisations de la société civile.

Elle a fait observer que, bien que la commission électorale (CENI) soit confiante quant aux mesures prises pour organiser les scrutins, les dirigeants politiques de la majorité et des partis d’opposition ont exprimé des préoccupations concernant le processus d’inscription des électeurs en cours.

Ce faisant, « la CENI doit déployer des efforts extraordinaires » pour partager des informations sur son travail et son calendrier avec les citoyens.

Aux dirigeants guinéens, la mission a recommandé qu’ils doivent « renforcer » le dialogue entre les partis politiques et favoriser des communications ainsi que  des interactions plus régulières entre les partis et l’organe de gestion des élections.

Enfin, la mission conjointe du NDI et de la FAK a fait remarque « le manque de consensus national » sur le calendrier électoral et sur la capacité de la commission électorale à procéder à temps, à l’enregistrement des électeurs pour les élections législatives du 16 février 2020.

Mohamed Y

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