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Ibrahima Koné, DG de HOROYA au festival sur le Milo  » ça été un lieu de rencontre de tous les fils du pays pour parler de paix et de l’avenir du fleuve. 

Le festival sur le Milo s’est déroulé du 13 au 17 novembre dernier dans la préfecture de Kankan. Un moment de rencontre et d’échange entre les fils du pays notamment ceux de kankan-Nabaya. Parmi les personnes invitées, le directeur général du Quotidien National Horoya, Ibrahima Koné qui a représenté la ministre de l’information et de la communication à ce festival.

Une occasion pour lui de faire une immersion dans certaines localités afin de toucher du doigt les réalités sur les conditions de vies de nos concitoyens.

Il a en outre échangé avec les autorités administratives de Kankan sur les projets réalisés et en cours de réalisation dans le Nabaya.

Pour Ibrahima Koné, Directeur Général du quotidien national Horoya, représentant du Ministre de l’Information et de la Communication à cet évènement, ce Festival du Milo a été un lieu de rencontre de tous les fils du pays pour parler de paix et de l’avenir du fleuve Milo. Une occasion pour lui de faire immersion dans certaines localités afin de toucher du doigt les réalités, et les conditions de vie de nos concitoyens. A Tokounou par exemple, il a constaté les premiers coups de pioches de la construction du chemin de fer du projet Simandou. Des petits villages visités, il s’est rendu compte du manque d’écoles et d’infrastructures sanitaires, et c’est une occasion pour lui de remonter ces informations à l’Etat pour des prises de décisions en leur faveur a-t-il détaillé.

Il a en outre échangé avec les autorités administratives de Kankan sur les projets réalisés et en cours de réalisation. A l’entame de ses propos, il précisera que Madame la ministre de l’information et de la Culture était l’invitée d’honneur du festival sur le Milo mais, à cause de son calendrier très chargé, je l’ai représenté avec mon équipe du quotidien Horoya. Depuis notre arrivée, nous avons pris part à toutes les activités du festival. Du côté administratif, il a eu des rencontres avec le Gouverneur de la région administrative de Kankan et le Préfet avec lesquels il a échangé sur le développement de la préfecture, les projets réalisés ou en cours de réalisation. Ses braves reporters ont assuré la couverture médiatique du festival.

Un symposium a été organisé pour rendre hommage à feu Emile Condé créateur du mythique et célèbre Bembeya jazz national et international. De nombreux colloques ont été organisés pour discuter de l’avenir du fleuve Milo, sur la paix et le vivre ensemble. Des séminaires de formation à l’intention des jeunes ont été organisées sur plusieurs thématiques comme la prise de parole en public, l’utilisation du numérique par les acteurs culturels.il faut aussi parler de la nuit de la paix et de la Mamaya, la formation des femmes en teinture. A en croire Ibrahima Koné, le festival sur le fleuve Milo a été aussi la culture par la prestation des masques Dogons du Mali les percussions de Kouroussa prestation des artistes locaux, prestation de la troupe de Kérouané, des bagas, la lutte traditionnelle ici dans la région.

 

De son côté, le Commissaire général du Festival s’est déclaré fier d’apporter une réponse culturelle et artistique au mal qui guette la rivière Milo. Pour Sansy Kaba Diakité, la Culture a bien sa place dans la protection de cette rivière.

 

“La bonne nouvelle, nous avons pu mettre sur la même table tous les acteurs : ministère, gouvernorat, préfecture, mairie, scientifiques, universitaires, artistes, Société civile. On a pu dialoguer. On a construit des choses. On a compris comment le fleuve fonctionne. On a compris ce qu’il faut faire. Aujourd’hui, on a une étude en main. Les conclusions de ce festival, nous allons produire un rapport en bonne et due forme pour le déposer à la mairie qui va le transmettre à la préfecture qui va le remonter à la région. Le gouvernorat va saisir le ministère de l’Administration du territoire qui va le transmettre à la Primature pour que ça soit sur la table du président de la République”, a expliqué le patron de l’ONG Culture, initiatrice du Festival sur le Milo.

Pour Elhadj Mamadi Kaba, ancien ministre des Transports et originaire de Kankan :  » ce festival est un maillon spécial qui resserre la solidarité, la fraternité entre tous les ressortissants au niveau de Kankan. Cette édition a été élargie par l’invitation des artistes internationaux, des dogons du Mali. Nous profitons de sensibiliser à travers les colloques sur l’environnement, la biodiversité pour essayer de sauver le fleuve Milo qui est un organe vital pour tout le peuple. C’est un moyen efficace de conscientisé la population pour protéger les berges du Milo pour que ce fleuve reste en vie. Vous savez avant il était navigable entre Kankan Bamako. Mais aujourd’hui avec l’ensablement cette fonction vitale à disparue. Ce festival a aussi un moyen de réjouissance et de vivre ensemble. Les solutions pour sauver le Milo sont d’ordre écologique. Il faut commencer à protéger les berges de Milo depuis la tête de source qui vient de la préfecture de Macenta et surtout le long du parcours jusqu’à Djelibakoro. Faire en sorte de l’ensablement diminue et développer des activités de reboisement qui se fait de manière scientifique en mettant des espèces d’arbres qui peuvent mieux servir le fleuve. »

Durant cinq jours, le festival a été marqué par les défilés de modes. Pour Me Mamadi Kaba, vice-président des tailleurs de Kankan Nabaya :  » le festival a été très bénéfique pour moi parce que j’ai eu à échanger avec beaucoup de personnes dans le domaine de la couture. En plus, j’ai eu beaucoup d’expériences durant les cinq jours.  »

Pour Mohamed Hawa Touré, enseignant : ‘’Ce que j’ai vu durant les cinq jours est impressionnant. Moi je pourrais dire que l’objectif a été atteint parce que nous savons déjà ce qu’il faut pour sauver le Milo du danger qui l’entoure. Nous attirons donc les autorités à intervenir sinon le tarissement peut impacter certains pays »

Avant de quitter le Nabaya, Ibrahima Koné dit être attiré par cette formation des jeunes filles déscolarisées et femmes veuves en teinture qui dans le futur pourront se prendre en charge.  » Comme pour dire qu’au cours du festival il y a partage de connaissances.  » a-t-il conclut

Lamine Sylla

 

 

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