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Clinique Pasteur : Kasssory répond par le gestuel aux questions et sur un ton inaudible ( avovat)

Comme annoncé la semaine dernière, les juges de la cour de répression des infractions économiques et financières se sont transportés ce mardi 11 juillet à la clinique Pasteur de Conakry pour auditionner l’ex premier ministre Dr Ibrahima Kasssory Fofana poursuivi pour des faits présumés de détournement de derniers publics, d’enrichissement illicite.

Selon Maitre Dinah Sampil son client Kassory Fofana a été auditionné dans la salle de réanimation où il est alité et malgré son rythme cardiaque qui est entre 89 et 95, l’ancien premier ministre a pu répondre à la plupart des questions de façon gestuelle et verbale mais sur un ton inaudible, avant une possibilité d’évacuation pour aller se faire soigner selon son avocat Me Dinah Sampil.

 » Nous avons assisté à l’exposé du médecin traitant sur l’état de santé de notre client. Des questions ont été posées au malade et au médecin traitant. Ce qu’il faut retenir, Kassory Fofana est dans la salle de réanimation dû à la dégradation de son état de santé. A la lecture du monitoire, nous avons constaté que son rythme cardiaque est entre 89 et 95 par minute. Ce qui est déjà assez grave. Parce que la limite normale est de 60 à 75. Donc de 80 à 95, nous sommes au bord de la débâcle

 

Par ailleurs, Me Dinah Sampil, indique que  » la Cour a constaté à travers les réponses que l’ancien PM a donné de façon gestuelle et verbale, que son état n’était pas de meilleur .

Notre client a fini par solliciter que l’on veille bien lui accorder la possibilité d’aller se faire soigner dans un centre spécialisé comme l’ont recommandé les médecins traitant. Bien qu’il soit, mais il n’a pu répondre aux questions du juge que par le gestuel et dans un ton inaudible que le médecin était obligé de répéter à l’intention de la Cour et des parties. À date, il est sous perfusion et un dispositif de contrôle du rythme cardiaque, pour savoir s’il faut l’assister pour ne pas que la catastrophe se produise».

 

Mais malheureusement:  » la cour n’a pas décidé sur quoi que ce soit, puisqu’elle est venue prendre des éléments lui permettant de décider.

Finalement, l’audience a été renvoyée au 17 juillet prochain, pour poursuite des débats par devant la Crief.

FODÉ ABDOULAYE CAMARA

 

 

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