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IBRAHIMA KONÉ : « ce prix  » meilleur presse écrite » est le résultat de notre nouvelle dynamique »

Le quotidien national Horoya vient de décrocher le trophée ‘’Meilleure presse écrite’’ du Djassa d’or 2023. C’est le plus grand rendez-vous d’excellence des professionnels de l’information numérique qui célèbre, encourage le parcours et les compétences des journalistes. A l’occasion de la cérémonie de remise, nous avons interrogé Ibrahima Koné, Directeur général du Quotidien national Horoya. Pour M.Koné, ce prix est l’un des résultats obtenus dans la nouvelle dynamique impulsée au sein sa rédaction. Lisez !

 

Horoya : Quelles sont vos impressions ?

 

Ibrahima Koné : elles sont très bonnes et je suis vraiment très réconforté de ma Directrice adjointe, les reporters, l’équipe de la rédaction, de ceux qui gèrent le site, Horoya.net.gn, les pages à travers les réseaux sociaux :

 

(https://www.facebook.com/profile.php?id=100057293604807&mib;Youtube.com;https://youtube.com/@QNHOROYA-GUINEE;https://www.instagram.com/p;https://twitter.com/QNHOROYA), le service comptabilité, de distribution, les nouveaux stagiaires de l’ISIC de Kountia bref tous ceux qui accompagnent cette nouvelle dynamique gagnante, sans oublier notre ministre tutelle qui nous soutient dans nos démarches. Je rappelle en plus du journal Horoya, nous avons le journal Akhbar (édité en arabe), la Presse rurale qui s’intéresse au quotidien de nos compatriotes vivant dans le pays profond, Laginè-ginè qui traite l’actualité féminine, nous avons des rubriques télévisées comme Horoya Politique, Echo de nos quartiers. Bien. C’est facile d’avoir un prix mais pérenniser le succès est souvent plus difficile.

Quelles sont vos nouvelles ambitions ?

 

Dès l’entame de cet entretien, je n’ai pas manqué de souligner que je suis très content de l’ensemble de mon équipe. Vous savez, ce trophée est la reconnaissance, la récompense d’un travail abattu par mes collaborateurs que je félicite une fois de plus. Être le meilleur journal de l’année à travers le Djassa d’or n’est pas donné à tout le monde. Et, recevoir le trophée en présence de la ministre de l’Information et de la Communication, Aminata Kaba avec son homologue du Niger, c’est un grand honneur inoubliable. A rappeler la remise a été faite à l’occasion de la clôture des activités de la SENAMIC où Horoya a participé activement en couvrant tous les exposés et autres panels tout en présentant les archives du quotidien Horoya dont certains datent des années 1969.Cette année, nous en avons raflé un mais on promet de gagner deux à trois prix l’année prochaine. Parce que nous comptons mettre en avant tout ce qui est communication digitale pour montrer la capacité dont nous disposons. En tant que Directeur général, nous pourrons l’année prochaine remporter aussi le prix du meilleur Manager presse. Oui avec cette ambition et d’autres, nous avons la chance d’être toujours devant et d’atteindre nos objectifs. J’en appelle à tous les travailleurs de Horoya de redoubler d’efforts. Quand vous évoluez dans un quotidien qui n’a pas de subvention de l’Etat, pas de primes de production du journal sauf le salaire, il est très difficile de mettre la barre plus haute. Nous avons même des difficultés à trouver des intrants. Nous fonctionnons avec les quelques annonces que nous gagnons.

Nous avons des ambitions d’aller même dans le pays profond pour échanger avec ces Guinéens sur leurs quotidiens mais faute de moyens, on se limite à Conakry. Je profite de cette occasion pour exaucer madame la ministre à nous aider même si c’est changer notre statut, « Direction rattachée au département ». Et, si nous devenons EPA, on aura plus de manœuvre, une chaîne de défense pour alimenter notre régie afin de faire face à nos charges. Un quotidien doit produire régulièrement et pour le faire, il faut de l’argent. Nous lançons un appel au président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya de nous venir en aide. Dans tous les pays du monde, le quotidien national a une subvention. Il a des lignes spéciales pour pouvoir produire. Nous devons être présents partout où le rouge, jaune, vert flotte. Que ça soit en Guinée ou ailleurs. Avec la détermination de mon équipe, j’ai plein espoir que si les moyens sont mis à notre disposition, le journal Horoya deviendra le repère en matière d’informations, de sensibilisation de tous les Guinéens.

Source : journal Horoya

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