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Affaire FODAC: « les précisions de François Faya Bourouno

Face aux acteurs culturels et aux médias, le secrétaire général du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat a expliqué le bien-fondé de la suspension des opérations de paiement des subventions de projets culturels, avec effet immédiat par le fonds de développement des arts et de la culture (FODAC), en attendant la mise en place des outils et instruments de transparence de la gestion de cette structure. Cette suspension avait fini par exacerbé la colère de certains artistes contre le département de tutelle.

Selon François Bourouno, il ne s’agit aucunement d’une mesure visant à nuire. « Nous n’avons pas arrêté les financement du FODAC parce que nous avons voulu arrêter ou parce qu’on est contre un individu ou on veut arrêter de financer les acteurs culturels, non! Quelques représentants du conseil d’administration sont là. Les 10 milliards que le président avait donné l’année dernière, on a déjà 2 milliards pratiquement dépensé, un milliard et quelques. Mais en réalité, nous n’avions pas suffisamment de visibilité sur l’utilisation de ça. En terme de pertinence des projets financés. Donc, nous nous sommes dit au lieu que demain, vous même vous nous interpellé, mais les 10 milliards que le Colonel a donné où s’est parti? Mettons les mécanismes pour donner la chance a tous les acteurs. C’est ce travail qui est entrain d’être finalisé. Une fois que ces outils seront en place, nous allons aussi officiellement lancer Le processus de financement du FODAC. »

Il a ainsi expliqué le bien-fondé de cette mesure :  » encore une fois faut pas que le FODAC se limite à l’argent. Faut que le FODAC travaille aussi : pour un, la formation et l’accompagnement des acteurs. Mais aussi, il faut qu’au delà de ce que l’Etat donne que le FODAC aille chercher des financements ailleurs. Ça veut dire qu’il y a la nécessité de mettre au sein du FODAC une mécanisme, une vraie ingénierie projet pour développer lui-même des projets bancables aller capter des financements à mettre à la disposition des acteurs culturels. Voici la vision qui est entrain de se mettre en œuvre. Il n y a aucune volonté d’arrêter ce financement. S’il y avait cette volonté, on aurait pas mené des démarches pour avoir les 10 milliards. On a trouvé le FODAC, certes, il y avait des intentions de mettre l’argent dans le FODAC. Mais nous on a trouvé le FODAC, en dehors des ressources de fonctionnement, il n y avait pas de subventions pour les projets. S’il y a un régime qui a eu la volonté de commencer à faire cet effort, encourageons le. »

 

Enfin, François Faya Bourouno a énuméré plusieurs actions réalisées par leur équipe depuis sa mise en place. Il a notamment parlé des la mise en règle des EPA. « Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé que la culture avait sept établissements publics administratifs (EPA), il y a le centre culturel Franco guinéen; le FODAC; l’agence guinéenne de spectacles (…) On a trouvé qu’aucun de ces EPA n’avait un statut. Le seul qui avait un statut, qui était très vieux et pas adapté au cadre institutionnel actuel, c’était le BGDA. Il n y avait aucun outils de gestion. Nous sommes dans la refondation. Qu’est-ce qu’il fallait donc faire? Premièrement, il fallait d’abord doter tous ces EPA là de statuts. C’est ce que nous avons fait l’année dernière. Aujourd’hui, tous ces EPA là, ont des décrets portants statuts » a-t-il fait savoir.

Alpha Sylla

 

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