En marge des réunions statutaires de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) et de la seconde zone monétaire de l’Afrique de l’ouest (ZMAO), la 45ème réunion ordinaire du comité technique de la ZMAO s’est ouverte ce mardi 20 août 2019, à Conakry. C’est la secrétaire générale du ministère de l’économie et des finances qui a présidé l’ouverture des travaux. Dans les interventions, l’accent a été mis sur le respect des critères de convergence des pays membres de la ZMAO.
Dans son allocution de circonstance, la Directrice générale de l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (l’IMAO) Eunice Eboura a rappelé que : « l’économie des Etats membres de la ZMAO ont subi des chocs des prix des matières premières, la croissance de 2,6% en 2018 comparée à 2,7% en 2017. En 2019 cependant, ceci a pu connaitre des effets marquants de la guerre commerciale entre les pays, … Le taux de change dans la zone démontre que tous les pays ont pu remplir les quatre (4) critères de convergence ».
Il ajoute que : « la Gambie, le Ghana, la Guinée et le Nigeria ont rempli trois critères ; le Libéria et la Sierra Leone ont chacun, rempli un seul critère. La Gambie et le Ghana ont pu respecter les critères de convergence sociale de l’inflation. La Guinée a atteint l’inflation fiscale ainsi que le critère de réserves brutes. Le Nigeria a rempli le critère de déficit fiscal et la Sierra Leone a respecté les réserves étrangères ; cependant, ces deux pays ont raté les critères sur l’inflation. Les projections sur décembre 2019 nous démontrent qu’aucun des pays ne pourra respecter l’ensemble des critères. Pourtant, l’ensemble des pays membres sont attendus à respecter les critères, … »
La Secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances de la Guinée, Bountouraby Camara a de son côté a rappelé que, « notre pays respecte depuis 2016, cinq des six critères de convergence de la CEDEAO et de la ZMAO. Seul celui relatif, aux réserves brutes de change en mois d’importations de biens et services, qui n’est pas, respecté. Il importe de souligner que le non-respect de ce dernier critère en dépit d’une bonne orientation du secteur extérieur, qui se traduit par un renforcement substantiel du volume des réserves, découle du niveau particulièrement élevé des importations des biens et équipements financés par les investissements directs étrangers dans le cadre de l’entrée en phase d’exploitation de plusieurs projets miniers ».
Mohamed Y
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