La famille de feu Souleymane Camara ou d’ailleurs habite le Khalif de Sandervalia a été sauvée de justesse ce mercredi 19 juin, par un déguerpissement des forces de l’ordre dont l’ordre serait venu du ministère de l’habitat et de la signature du chef de quartier de les faire quitter les lieux. Mais interrogé par notre rédaction, le président du conseil du quartier de Sandervalia a nié les faits avant de donner toutes les explications possibles sur la genèse de ce domaine.
D’entrée de jeu, El hadj Issiaga Mangata Camara, président du conseil du quartier de Sandervalia nous confie qu’il n’a pas la compétence d’expliquer le problème de conflit, car il n’est pas un juriste, mais plutôt expliqué les accusations qu’on lui porte « voici le document dont il est question, il y a ni la signature du maire, ni celle du secrétaire général, ni la signature du chef de quartier ».
Poursuivant, il dira que : « l’huissier est venu la semaine dernière avec un ordre de mission signée par le ministère de l’habitat à la personne du secrétaire général. Cette lettre a été transmise au gouvernorat, après le gouvernorat a envoyé à la commune pour annotation, tout ceux-ci ont visé cette lettre concernant le bornage de la concession. Comme d’habitude si cela se fait, au moment venu il y a un service qui est chargé uniquement de ça… après un autre ordre de mission est fait, composer des cadres, techniciens qui doivent se rendre au quartier. À votre tour, je désigne le chef secteur il où il y a le conflit. Mais tel n’a pas été le cas. C’est ce papier qu’ils ont pris (forces de l’ordre), pours amadouer les gens pour dire que c’est moi qui ait signé le papier pour les déguerpir… arrivé sur les lieux on me montre le papier qui n’a aucune signataire des autorités administrative pour le déguerpissement »
Sur le problème de la concession qui divise les enfants de la famille de feu Souleymane, il précise : « ce n’est qu’ici que je vois l’attestation du propriétaire, comme quoi il a donné ce domaine à ses deux filles, Fatoumata Camara et Kadiatou Camara. La deuxième attestation ou lettre est destinée à ceux-là qui ont provoqué cette histoire. Avant le décès de leur père, leur part les a été donné à Coleah, toutes les deux lettres et attestations du défunt sont là. Donc, nous sommes étonnés aussi de voir comment est se gourmandise ».
Informé de la situation, les autorités communales se sont rendues sur les lieux notamment madame la mairesse, le député uninominal de l’UFR honorable Cheick Touré pour constater et trouver des solutions. Interrogé, l’honorable Cheick Touré qui est fils de Kaloum déplore cette attitude de déguerpissement illégal « vous savez de nos jours dans la capitale lorsqu’il y a de tel conflit domanial c’est le plus fort qui domine le plus faible. Tu as les moyens qu’il faut, tu as l’argent et tu mets ça sur table, tu viens tu t’accapare sur le bien des gens comme l’épervier et le poussin… ».
Mohamed Y
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