Ce samedi 15 juin 2019, au siège du RPG Arc-en-ciel, ça été une journée d’attaques et des cours de journalisme à l’endroit de la presse. En tout cas c’est ce que nous sous entendons dans les propos de l’honorable Mohamed Lamine Kamissoko.
En premier lieu, ils accusent les journalistes notamment les animateurs des émissions radios d’insulter des personnalités dans leurs émissions : « ils n’ont pas de respect pour les ministres, ils n’ont pas de respect pour le président de la république. Ils n’ont du respect pour personne. Et quand tu les prends tu les envoies au tribunal, on dit non… »
Plus loin, il lance cette invite à la presse guinéenne : « vous journalistes lisez l’histoire. Quand les Allemands se sont infiltrés en France, ils ont utilisés les français pour attaquer la France. Qu’est-ce que la France a fait dans l’affaire Dreyfus, personne ne va oublier cela dans l’histoire de la France. Alors, si aujourd’hui, si ce front national se permet de droguer les enfants, les mobiliser et de les faire sortir. Vous avez vu ce qui s’est passé à n’Nzérékoré, ça c’est alarmant. Est-ce quelqu’un qui compte conquérir le pouvoir doit se comporter ainsi ? Tandis que la voie est ouverte, vous êtes libre de dire non au referendum, c’est tout. Comme ça vous épargnez les vies humaines, au lieu d’amener les gens à s’entre tué… ».
Le plus déplorable c’est lorsqu’il a souhaité ce malheur aux hommes de médias : « quand il y a problème vous les journalistes ça va commencer par vous, personne ne sera épargné ».
Cet homme qui critique et attaque la presse, se transforme en professeur en cours d’éthique et de déontologie journalistique : « les journalistes ont le droit, de former, d’informer et d’éduquer la population. Votre travail n’est pas de diaboliser le pouvoir du Pr Alpha Condé. Vous êtes mal placé pour le faire ».
Mais selon lui : « ce que nous constatons dans les émissions interactives, lorsque quelqu’un vient pour insulter le professeur Alpha Condé, les journalistes lui donne beaucoup de temps d’intervention. Mais lorsque quelqu’un vient pour parler des biens du président de la république on lui coupe le micro ».
Mohamed Y
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