La migration devenue une problématique dans le monde, c’est dans ce contexte que le réseau Afrique Jeunesse de Guinée (RAJ –GUI) en collaboration avec les acteurs de la société civile des autres pays de la sous région se sont donnés rendez- vous ce lundi 29 avril à Conakry, pour se familiariser avec certains concepts de la migration et aussi de mutualiser les différentes approches par rapport à la protection des droits des personnes en migration.
Pour le président du conseil d’administration du (RAJ-GUI), Abdoulaye Diallo ,« cette rencontre est particulière, c’est une rencontre qui regroupe aujourd’hui l’essentiel des pays de la sous région sur la question de la migration que nous avons en partage, sur la question de la mobilité des personnes et des biens dans la sous région et nous estimons que cette rencontre va être une occasion pour lancer un appel à l’ensemble des pays africains , aux chefs d’Etats et aux gouvernements, pour que véritablement la mobilité, la circulation des personnes et des biens soient une réalité en Afrique, que l’Afrique puisse véritablement valoriser son potentiel pour une question de complémentarité et cela pourrait aider la question de migration en Afrique ».
Il ajoute qu’il est nécessaire que les acteurs de la société civile soient outillés sur les mécanismes de saisie et de recours de la commission africaine des droits de l’homme en matière de violation des droits des migrants et cette session renforcera les acteurs de la société civile dans ce sens.
Amadou N’bo, secrétaire général de l’association mauritanienne des droits de l’homme dira que
« La situation de la migration est dramatique, pour les migrants africains qui souhaitent exercer ce droit de mobilité, ce droit à la libre circulation des personnes ».
Pour finir il apporte quelques solutions pour mieux freiner ce fléau
« La meilleure solution pour ne pas mettre la vie de ces personnes en danger, c’est de faciliter la délivrance des visas pour ceux ou celles qui souhaitent quitter leur pays pour une quelconque raison et il faut que l’Afrique puisse parler d’une seule voix »
Aye Condé
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