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Gestion des impacts environnementaux : les précisions des miniers

Des miniers guinéens et étrangers  mais aussi des cadres du ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ont donné des explications sur la gestion des impacts environnementaux, une occasion pour eux de parler des causes,  des conséquences, mais aussi des solutions pour éviter tout cela. C’était ce jeudi 25 avril, au cours de la deuxième journée de la 6éme édition du symposium mines Guinée.

Selon Dr Seydou Bari Sidibé, Secrétaire Général du ministère  de l’Environnement, des Eaux et Forêts, la gestion des impacts environnementaux est avant tout, la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale qui fait partie du document du projet, c’est-à-dire l’étude d’impact environnemental et social qui est réalisé avant la mise en œuvre du projet « par rapport à ces impacts, les mesures qui sont prises pour soit éviter, soit atténuer ou supprimer ces impacts, ces mesures également sont mentionnées dans le plan de gestion environnementale », précise-t-il

Par ailleurs, il a tenu a précisé aussi que, les sociétés minières suivent la mise en œuvre de ce plan de gestion environnementale et sociale «  mais il est évident, qu’il ait des défaillances, parce qu’il y a des défaillances lorsque le plan de gestion environnementale et sociale élaboré sous financement du promoteur minier lui n’applique pas à la lettre les mesures qui sont contenues dans ce plan, il va s’en dire qu’il y a défaillance…. » Explique Dr Seydou Bari Sidibé.

Et pour identifier les impacts, la société AngloGold Ashanti (SAG) est passée par trois phases à savoir, la phase d’exploration, la phase de construction, mais aussi la phase d’opération, car les impacts varient d’une phase à une autre.

La première  phase est bien celle  d’exploration, ce sont des travaux de forages «  on est obligé de faire l’ouverture des lignes, des sondages mais aussi des engins qu’on utilise qui vont dégager du gaz dans la nature… à ce niveau on n’a  pas beaucoup d’impact ça se résume à l’émission des gaz et à la dégradation des sols », nous confie Abdourahmane Diaby, directeur général de la société AngloGold Ashanti. Il ajoute : « Au niveau de la construction ça se rejoint, nous avons le déboisement,  pour  construire des usines, il y a aussi l’impact sur les animaux. Au niveau de l’exploitation, c’est là qu’on a un peu plus de problèmes… il faut là, identifier les impacts, mais aussi les catégoriser. Il y a des impacts qui ont des effets plus  nocifs que d’autres. »

Pour la gestion des impacts, le DG de la SAG a ajouté «  on a décidé de repartir  en trois catégories en fonction des milieux récepteurs, c’est-à-dire les sols, l’air, mais aussi l’eau. Ces milieux récepteurs au fur à mesure qu’on évolue, il faudrait savoir quelle disposition il faut prendre. Au niveau de l’air, on a dit qu’il faut minimiser l’émission de la poussière »

Pour Abdourahmane Diaby, il est nécessaire de protéger l’environnement «  le mieux qu’on puisse faire c’est d’essayer d’éviter aujourd’hui ces impacts le maximum possible ». 

Mohamed Y

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