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Guinée/Assemblée Nationale : le collectif des ONG sollicite l’adoption du code civil

Le collectif des ONG pour les textes respectueux des droits humains a tenu une conférence de presse ce mardi à Conakry, au cours de laquelle, il a sollicité auprès de l’Assemblée Nationale d’adopter la loi sur le code civil révisée depuis 2011.

Vu l’omission  du code civil dans les sessions du parlement guinéen, le Collectif alerte et souhaite que sa revendication soit en fin prise en compte. Celle de faire passer cette loi qu’il estime très importante, devant les élus du peuple pour son adoption. Et pourtant, le président de l’institution Kory Kondiano avait pris l’engagement d’inscrire ledit code dans le programme de la session budgétaire de 2017. Chose qui n’a pas vu jour et cela a amené le Collectif à resserrer l’étau.

Mais néanmoins l’Assemblée promet à nouveau le respect de la date du 22 décembre consacrée selon elle pour mettre sur la table de discussion cette question du code civil.

Par ailleurs, au cours de la conférence a déclaré ceci : « Le chronogramme de la session en cours a indiqué le passage du code à la date 22 décembre 2018, pas loin de la clôture de cette session, alors qu’aucun autre texte n’est à ce jour soumis à la commission des lois et qu’un retard pourrait occasionner un non-lieu. Cette programmation tardive inquiète le Collectif à plus d’un titre au vu des expériences passées et nous amène à appeler au strict respect des dates indiquées au chronogramme adopté en plénière le 1er novembre ».

Pour le représentant d’Amnesty International, Souleymane Sow, ce projet de loi mérite une adoption de l’Assemblée, car il concerne la vie des citoyens guinéens, souligne-t-il. C’est pourquoi il dira que le collectif multiplie des plaidoiries lors des sessions extraordinaires.

Au-delà de son combat pour inscrire le code civil dans le programme de la session parlementaire, le Collectif des ONG, lutte aussi pour l’adoption de la loi portant promotion et protection des défenseurs des droits humains. Cette loi qui concerne la liberté d’expression des hommes de médias est l’une des recommandations de la commission internationale des droits de l’homme.

Bah Ibrahima pour ScoopGuinée

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