C’est à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce lundi, à Conakry, par la Commission Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) que son président Dansa Kourouma a tiré la sonnette d’alarme par rapport à la crise qui sévit dans l’éducation.
Un mois après l’ouverture officielle des classes, l’enseignement reste paralysé à cause de la discorde qui perdure entre le Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinéen (SLECG) qui réclame un salaire de base de 8 millions et le gouvernement qui ne veut plus attendre parler de cette augmentation.
Alors face à cette situation compliquée le président de CNSOCG n’a pas hésité de pointer un doigt accusateur à l’Etat, qui selon lui, n’a jamais considéré l’éducation comme un secteur de priorité absolue.‘’La formation des élites n’est plus une priorité », a-t-regretté.
Pour lui, il est inconcevable que l’Etat ne parvienne pas à régler ce problème, surtout que cette problématique créée une ‘’injustice sociale’’ où les élèves des écoles privées étudient et que ceux du publique sont empêchées d’étudier.
Toutefois, M. Kourouma a indiqué qu’à défaut de payer les 8 millions, l’Etat doit favoriser l’amélioration des conditions de vie des enseignants. C’est à cet effet, qu’il annoncera que le CNOSCG rencontrera dans les prochains jours, le chef du gouvernement, Kassory Fofana pour tenter de trouver une solution idoine.
Bah Ibrahima pour ScoopGuinée
Commentaires récents