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Violences post-électorales : les femmes de l’opposition menacent

Les femmes de l’opposition républicaine étaient ce lundi, en réunion au QG de l’UFDG à la Minière dans la commune de Ratoma. Dans une déclaration rendue publique, ces femmes ont interpellé l’Etat guinéen  sur les recents évenements dans le pays,  au cas contraire elles menacent de descendre dans la rue.

A l’entame de leur déclaration, elles  disent être inquiètes des différents événements tragiques survenus  sur toute l’étendue du territoire guinéen générant de graves violations des droits humains, saccage de biens  matériels , morts d’hommes, mutilations , arrestations arbitraires, destruction de propriétés.

Face à cette situation,  la vice-présidente des femmes de l’opposition, Maimouna Bah Diallo, affirmera que: « Nous, femmes, source de vie, fustigeons avec la dernière énergie les destructions intolérables et inacceptables de ces vies humaines. Nous déplorons la banalisation de ces tueries et les tentatives maladroites et inadmissibles du ministre de la sécurité tendant à défendre  les forces de défense et de sécurité qui, selon lui auraient travaillé de manière professionnelle »

Dans la déclaration, ces femmes mentionnent la crise qui mine le système éducatif, en disant que: «  Nous fustigeons le fait que depuis l’ouverture des classes, nos enfants sont toujours à la maison. Nous demandons au gouvernement d’ouvrir le dialogue avec les syndicats  pour que nos enfants retrouvent le chemin de l’école »

Par ailleurs, ces femmes exigent l’arrêt immédiat de ces tueries et de toute violence à l’endroit des filles et fils  de Guinée lors des manifestations pacifiques, au cas contraire, elles n’hésitent à battre le pavé.

 «  Nous envisagerons de reprendre les manifestations pour amener les autorités de ce pays à satisfaire nos exigences et à respecter les acquis sociopolitiques ainsi que les lois de la république ».

MY

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