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Conakry : le SLECG exige le revirement du salaire des 11148 enseignants

C’est un nouveau point qui vient s’ajouter dans les négociations  entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG ) autour des 8 millions  comme salaire de base. Au compte de cette journée du jeudi 27 septembre 2018, le SLECG a demandé à l’Etat de procéder au revirement du salaire des enseignants bloqués depuis quelques jours.

Après quelques heures d’entretien, le deux parties se sont accordées à reprendre les négociations ce vendredi dans la matinée au ministère de la Fonction Publique. Mais entretemps, Oumar Tounkara, le Secrétaire général adjoint du SLECG dira :   « Les négociations se poursuivent sauf que le bureau exécutif national du SLECG a constaté avec amertume que 11.148 enseignants ont été dévirés. Nous avons demandé à la partie gouvernementale qu’avant d’aborder les autres préalables, de bien vouloir revirer le salaire de ce groupe d’enseignants. C’est une préoccupation de ces enseignants et il faut que le salaire soit reviré. Ceux qui ont leur salaire domicilié au niveau des banques, qu’ils aillent prendre leur argent à la banque. Les représentants du gouvernement sont allés rencontrer les autorités pour prendre la décision parce que nous avons dit que le revirement des salaires est une exigence du syndicat ».

Selon lui, le dossier sur les 8 millions n’a pas été abordé lors des discussions  « Nous n’avons pas encore abordé le dossier des 8 millions parce qu’aujourd’hui, ce qui fait le souci majeur des enseignants, c’est le dérivement de plus de11 mille enseignants. La partie gouvernementale voudrait que les gens prennent leur salaire au vu du bénéficiaire, mais nous avons dit non, de la même manière dont ils ont déviré, ils n’ont cas reviré les enseignants. Nous avons déjà obtenu gain de cause et c’est le revirement qui reste… »

Du côté des médiateurs,  Alia Camara, l’Inspecteur Général du travail  précise que  « Nous de la médiation,  nous avons invité les deux parties à inscrire ces discussions dans une double dynamique. D’abord, nous sommes à l’orée de la célébration de l’indépendance nationale de notre pays, et ensuite nous sommes aussi à l’orée de l’ouverture prochaine des classes. Donc, nous avons demandé aux deux parties de tenir compte de ces deux événements extrêmement importants pour notre pays. Et comme certainement le représentant du SLECG nous a déjà indiqué, un nouveau point a fait son entrée dans le débat. Il s’agit du gel du salaire ou du virement du salaire d’un  certain nombre d’enseignants. Et sur cette question, le gouvernement a pris bonne note».

Mohamed Y et Aye Condé

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