Le gouvernement guinéen à travers le ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, le Général Bouréma Condé a annoncé mardi 3 juillet dernier, la mise en place des conseils communaux et de leurs exécutifs sur les 300 où il n’y a pas de problème.
Une décision prise lors de la 24ème session du Comité de Suivi des Dialogues Politiques Inter guinéen. L’absence de l’opposition républicaine a été constatée.
« A partir d’aujourd’hui, le gouvernement va procéder à la mise en place des conseils communaux et de leurs exécutifs sur les 300 où il y’a pas de problème. Et, parallèlement, nous continuons à résoudre les problèmes au niveau des 12 collectivités », a dit le Général Bouréma.
Pour lui, le pays perd beaucoup d’argent auprès des unités industrielles implantées dans les collectivités.
« Cessons de punir la majorité de nos collectivités. Aujourd’hui, aucune société minière ne paye la taxe par ce qu’il n y’a pas Maires, ni de conseils et c’est au détriment du développement communautaire. La fiscalité communale n’avance pas », a-t-il indiqué.
En réplique, le représentant de l’Union des Forces Républicaines (UFR) au comité de suivi, l’Honorable Dr Deen Touré a fait entendre ceci : « Nous souhaitons la mise en place des exécutifs communaux mais pas partiellement. Et nous espérons que nous avons quelques jours pour arriver à çà. Cette question est coincée entre nous les trois groupes politiques qui sont dans le comité. Il y’a 12 circonscriptions communales dans lesquelles, il y’a des problèmes. Parce que, il y’a eu des différents électoraux. Mais nous pensons qu’on va pouvoir dépasser çà. Parce qu’il faut que les communes aient leurs exécutifs. Cela est une chose tellement importante que ça gêne le développement endogène des communes ».
Aye Condé pour ScoopGuinée
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