La reconfiguration du paysage politique guinéen suite à la composition du gouvernement Kassory a donné à réfléchir à deux nombreux guinéens intelligents et soucieux de l’avenir du pays. Ce qui nous fait dire que la politique est l’art de tromper les naïfs. Depuis l’instauration du multipartisme intégral dans le pays, plus d’une centaine de partis politiques ont vu le jour en Guinée. Tous ont les mêmes déclarations hypocrites, changer les conditions de vie des populations guinéennes.
Au lendemain des élections présidentielles de 2010, deux pôles politiques ont vu le jour à savoir : la mouvance présidentielle et l’opposition radicale. Cette opposition a pendant des années, tenu la dragée haute au pouvoir, avec des journées de violences inouïes. Pourtant ce sont ces leaders qui ont à travers leurs manifestes et déclarations annoncé leur intention d’apporter le bonheur au peuple. Pendant longtemps ces leaders ont par leurs agissements endeuillés des familles en poussant dans la rue les enfants d’autrui. On parle de 90 morts…
Aujourd’hui on s’étonne de voir ces mêmes leaders comme Mouctar Diallo, Aboubacar Soumah se sentent à joyeux d’entrer au gouvernement Condé en faisant un déni total de leurs anciennes déclarations et de leur dessein parfois maléfique. Il n’y a pas de morale en politique sinon, les propos jadis tenus à l’encontre du parti au pouvoir et même du Président de la République résonnent encore dans la mémoire collective. Ce retournement spectaculaire de veste laisse entrevoir une seule raison : l’intérêt individuel. Aujourd’hui, ces leaders ne se soucient que de leur bien-être en oubliant qu’ils auraient conduit des mineurs à l’abattoir.
Cette nouvelle condition va leur ouvrir les portes à toutes sortes de fastes. Ils seront désormais dans l’opulence, les honneurs, les privilèges et les avantages de tous genres. Se rappelleront-ils des dizaines de jeunes sacrifiés pour leur ambition hégémonique ? Ont-ils des remords face à cette tragédie des jeunes de l’axe du mal ?
Pour une fois il faut que les guinéens réfléchissent avant de se lancer aveuglément dans la lutte pour des gens qui n’ont autre ambition que la satisfaction de leur intérêt égoïste. Ceux qui se plaisent encore à aller s’offrir à la mort n’ont qu’à bien réfléchir. La rue n’est pas la solution car pendant que vous vous exposez à tous les risques dans la rue, avec certes votre conviction et le mirage des promesses utopiques, ces leaders cherchent comment se rapprocher du pouvoir pour changer de conditions de vie.
Il est grand temps que les jeunes comprennent qu’ils ne sont que des échafauds pour ces leaders. Aucun de leur souci ne prend en compte l’avenir de ces jeunes qu’ils mettent dans les rues et les offrir à la mort. Ils sont cyniquement dressés contre eux-mêmes et contre leur patrie.
Ah ! La politique quand tu es mal comprise !
LA REDACTION
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