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Gendarmerie de Kindia : quand des citoyens se font rançonner illégalement !

Quand les uns œuvrent pour rassurer les populations, d’autres gendarmes ne se gênent aucunement d’abuser voire d’intimider les citoyens qui ont le malheur de se retrouver en face d’eux.

Comment peut-on comprendre le comportement honteux d’un officier de gendarmerie, un capitaine par surcroit qui demande à une pauvre femme, la somme de 500 gnfs (cinq cent mille francs) comme quota pour la mise en liberté de son enfant ?

Ce garçon a été mis en prison pour un problème de téléphone. La victime s’est entendue avec les parents du garçon qui se sont engagés à payer le téléphone pour une valeur de 1.200.000 francs guinéens. A la grande surprise de cette dame, un certain capitaine du nom de Siba demande pour la libération de l’enfant, un quota de 500.000 gnfs. Il s’en prend aux jeunes gendarmes auxquels il a confié l’affaire soutenant que ces derniers ne lui rendent jamais compte. C’est dire que les vieux gendarmes de ce genre intoxiquent les jeunes agents en les obligeant à marcher sur leurs mauvais pas.

Le haut commandement de la gendarmerie doit veiller sur l’attitude irresponsable de certains agents de cette institution républicaine. C’est courant de voir des agents qui rançonnent les pauvres citoyens qui viennent souvent vers eux. Dès qu’un citoyen se présente en face d’eux, ils se frottent les mains car, pour eux c’est une vache laitière en présence qu’il faut traire à satiété. Il est alors temps de mettre les populations à l’abri de tels agissements. N’est-ce pas, le Capitaine Siba a intérêt à faire beaucoup attention car, à sa retraite il redeviendra un civil. Et lorsque l’on est rattrapé par son passé, la vie devient compliquée.

Par notre correspondant basé à Kindia

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