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Guinée : la colère noire d’un client contre la FESABAG !

Un client d’une banque de la place a voulu garder l’anonymat pour  exprimer sa colère contre contre la Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) partie en grève depuis plusieurs jours. Ne sachant pas où verser sa colère, a finalement choisi notre portail d’informations. Voici illico in extenso ses propos:

« Que veut la FESABAG ? Depuis quelques jours, on observe une grève dans les banques du pays. Il est vrai la grève est un droit constitutionnel accordé à tous pour la revendication de meilleures conditions de vie et de travail. Personne ne peut refuser ce droit à son prochain mais, il y a que l’excès de droit peut nuire aux autres.

Les gens disent que le moment est opportun pour que les banquiers soient pris au sérieux. Ce qui est archi-faux pour qui connait ce pays surtout la période, ce mois saint de ramadan.

Le Premier Ministre, chef de gouvernement, les Ministres de la justice, de la sécurité et de l’administration du territoire ont eu un entretien avec les responsables syndicaux des banques et assurances. A l’issue de cet entretien, un accord a été trouvé et les banquiers devaient revenir à leur meilleur sentiment. Mais quand ils se sont retrouvés en aparté, ils ont foulé au sol cet accord et ont durci le ton en faisant sourde oreille.

Celui qui n’a pas de respect pour un gouvernement ne peut pas avoir de la considération pour la population du pays. C’est la manifestation pure et simple du mépris qu’ils ont pour l’Etat, un dessein de subversion inavouée. Ces banquiers veulent provoquer un soulèvement populaire pour déstabiliser le pouvoir en place. C’est justement ce qui les oblige à ne pas avoir pitié des travailleurs qui ont leurs salaires domiciliés dans ces banques et aussi les particuliers qui  y ont mis leurs avoirs. La vérité ces syndicalistes n’ont pas de cœur, ils n’ont que de l’artichaut dans la poitrine. C’est impensable de voir des guinéens croyants qui acceptent de faire souffrir leurs compatriotes en ce mois de ramadan. Ou ils ne sont pas croyants, ou ils sont des apatrides à la solde des ennemis du pays. Le combat politique doit se faire dans l’arène politique mais pas dans des situations de ce genre.

Si les banques existent, si les salaires sont aujourd’hui domiciliés dans ces institutions, c’est que l’Etat a voulu. Qui connait la manne financière qui accompagne ces opérations de domiciliation des salaires ? Trop c’est trop l’Etat est fort et le peuple est souverain. A vouloir persister dans cette optique, le coup que vous avez monté contre l’Etat risque de se retourner contre vous, et vous en tirerez les conséquences. Il ne sert à rien de radicaliser vos positions, par sagesse ayez peur de la vindicte populaire. Le mécontentement risque d’être grand et ce n’est pas à l’Etat qu’ils vont s’en prendre mais bien sûr à vos banques. Continuez votre grève mais payer les salaires à l’ayant droit, ce n’est pas la banque qui  offre cela, c’est l’Etat qui paye les salaires.

C’est hypocrite d’agir de la sorte se servir d’une telle situation pour tenter déstabiliser un pouvoir démocratiquement élu. C’est le sabotage pur et simple une façon subtile de créer le mécontentement de la population. Mais ce pays ne sera jamais à la merci de ses ennemis, les acquis de la révolution sont encore vivaces. Toute tentative de subversion sera écrasée par le peuple. C’est une situation que l’Etat doit sanctionner avec la dernière énergie. Trop c’est trop messieurs les banquiers.

A bon entendeur salut, vous êtes déjà suffisamment avertis ».

Propos recueillis par ScoopGuinée

 

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