Actualité

Trafic de migrants et de faux documents : des présumés passeurs interpellés

Les Services Spéciaux chargés de la lutte contre la drogue et le crime organisé du Colonel Tiégboro, dans leur offensif de lutter contre le trafic de faux documents et de trafic de migrants ont procédé ce vendredi 15 mars à la présentation de deux ivoiriens présumés passeurs.

Aux dires du Commissaire, Daba Traoré, Directeur Central adjoint de l’Office Central, chargé de la lutte contre la drogue et crime organisé, cet autre  réseau a été démantelé le 7 mars à Kipé dans la commune de Ratoma. « Ils avaient en leur possession des documents guinéens notamment des passeports authentiques qu’ils ont pris avec des citoyens guinéens moyennant de l’argent pour des voyages à l’étranger. De nos jours, ils ont tous acquis des cartes d’identité guinéennes avec des noms et prénoms guinéens »

Interrogé sur le comment il a obtenu la carte d’identité nationale guinéenne sous le nom de ‘’Mohamed Kéita’’ il y  a juste un mois  l’Ivoirien Koffi Grépin  répond : « c’est quand j’ai voulu créer mon entreprise que j’ai changée mon nom. Parce qu’on m’a dit qu’il faut être Guinéen pour être à la tête d’une entreprise guinéenne. Je suis allé dans un commissariat et j’ai suivi la procédure pour obtenir la carte d’identité nationale. Bien avant, j’ai été prendre un extrait d’acte de naissance

Évoluant frauduleusement sur le sol guinéen il y a un mois sans boulot, il ajoutera : «Nous aidons les gens à obtenir des visas pour voyager. Pendant que nous sommes en train de traiter les dossiers, nous avons été interpellés par les services spéciaux de lutte contre la drogue et le crime organiséJ’utilise le nom d’une société pour élaborer des attestations de congé avant de faire rentrer les gens dans les ambassades. Je ne suis ni autorisé et je ne suis ni dans aucun consulat et encore moins du ministère de Affaires Etrangères»

Apparemment très touché,  Colonel Tiégboro,  qualifie cet acte  comme une manière de ternir l’image de la Guinée au profit des jeunes d’autres pays qui d’ailleurs ne le font pas chez eux. D’ailleurs il a demandé à M. Grépin s’il peut se livrer à une telle activité en Côte d’Ivoire, son pays d’origine ce dernier répond à voix basse  « non »

Mohamed Y

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*