SADEN 2019 : deux lauréates empochent chacune 30 millions de GNF

La première édition du salon des entrepreneurs de Guinée (SADEN) a pris  fin ce jeudi 14 mars 2019   sous l’initiative du Gouvernement guinéen en collaboration avec le Centre de Commerce International (ITC), l’agence d’exécution du volet entrepreneuriat du programme INTEGRA, financé par l’Union Européenne. Au cours de cette cérémonie de clôture présidée par le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle de l’emploi et du travail  sur les trois prix  décernés aux lauréats deux sont revenus  aux femmes dans des catégories différentes.

En effet, il s’agit pour un premier temps  de Hassatou Lamarana Bah, journaliste   fondatrice et  directrice de publication du site d’information Actualitéfeminine.Com. Elle a été la lauréate du prix SADEN dans la catégorie médias.

Elle a eu ce prix après avoir postulé au concours lancé  par les membres du SADEN, aujourd’hui lauréate, elle se dit très satisfaite «  Je remercie les organisateurs de ce concours, ainsi que la presse guinéenne pour son accompagnement. Car il n’est pas aisé d’être femme entrepreneure en Guinée surtout dans les médias ».

Agée de  28 ans et célibataire  Hassatou Lamarana est à son premier prix, et elle empoche une somme  de trente millions de francs guinéens qu’elle compte investir dans les projets de femmes « Je compte investir réellement sur les femmes en milieu rural, pour la simple raison que ces femmes subissent des violences mais elles ne sont pas écoutées, elles sont autonomes, elles sont entrepreneures mais elles ne savent pas comme avoir des financements au niveau des bailleurs. Et à travers ma plume j’espère que ces femmes seront dans les institutions nationales et internationales »

L‘autre lauréate du prix SADEN 2019 mais dans la catégorie engagement social c’est bien  Mariame Mohamed Keita qui évolue dans le recyclage des plastiques en pavés, en briques«, son rêve c’est de rentre la capitale guinéenne propre «   J’ai persévérer, j’ai cru à mon projet et à mon rêve c’est de rendre  la capitale propre »

Agée de 25 ans, Mariame Camara est mariée et mère de trois enfants, ensuite elle n’est pas à son premier prix  cette année. Mais avec ce deuxième où elle empoche aussi 30  millions de nos francs, avec 4 employés  elle  a des initiatives  «  ça me permettra de régler  certains  problèmes auxquels j’étais confrontés, et avec ce prix désormais j’aurais des machines, car depuis que j’ai commencé je travaille manuellement  ».

Mohamed Y