Ouverture ce mardi 5 mars 2019, au centre culturel Franco-Guinéen de la première édition du salon du textile et du pagne Africain, une initiative de Sackoba Business Communication. C’est l’épouse du ministre de la sécurité représentante de la première dame de la république qui a procédé au lancement des activités du salon en présence de la ministre de l’action sociale , de la promotion féminine et de l’enfance, mais aussi des épouses des membres du gouvernement.
En effet, pendant 3 jours, les activités de ce salon dans sa première édition seront essentiellement axées sur la promotion du textile, des expositions ventes et l’organisation d’échanges entre participants, producteurs, acheteurs et autres utilisateurs.
Selon Mohamed kali sacko, président de sackoba business communication, « Ce salon se veut un cadre de la promotion et de valorisation des produits de la filière textile. Le textile constitue une matière capitale pour l’artisanat dans notre pays. Le textile est utilisé par plus de 10% à travers des activités aussi diverses comme le tissage, la teinture, la couture, la broderie, le pelletage etc. »
Il ajoute que « La filière textile et ses différentes étapes ont permis à nos communautés de fixer et développer des spécificités propres à chaque région naturelle de la Guinée : le kendely en Basse Côte, le leppy en Moyenne Guinée, le baha en Haute Guinée et la forêt sacrée en Guinée forestière »
Mariama Camara, ministre de l’action de la promotion féminine et de l’enfance dans l’un des passages de son discours a fait cas du mode vestimentaire africain. Selon elle « S’il est admis qu’au-delà de son usage vestimentaire le pagne revêt un symbole qui matérialise la présence d’une entité sociale au-delà de ses frontières spatiales et temporelles, nous devons œuvrer à en faire l’un de nos signes distinctifs privilégiés dans ce qu’il est convenu d’appeler la culture de l’universel ».
Pour se faire, elle invite les uns et les autres à emboiter le pas de la structure initiatrice pour que davantage de visibilité soit donnée au génie créateur de nos artisanats et stylistes en vue d’un rayonnement international de notre pays et par ricochet, de notre continent
Allant dans le même sens, Hadja Saran Daraba aussi invité les initiateurs « je voudrais dire aux jeunes gens de continuer, d’user et d’abuser du textile guinéen parce que l’habit ne fait pas le moine mais il l’annonce »
Marie Sept Camara épouse du ministre de la sécurité, représentante de la première dame de la république dans sa communication a mis d’abord l’accent sur l’objectif de ce salon, selon elle « est de faire la promotion du textile et du pagne africain, constitue pour nous un véritable héritage générationnelle. Grâce aux textiles et aux pagnes la beauté de la femme africaine est exprimé dans sa diversité ».
Quant à l’utilisation du textile et du pagne, elle précise : « Qu’ils sont utilisés pour renforcer les liens qui unissent les membres d’un groupe lors des cérémonies marquants la vie de la communauté. Le pagne n’est plus seulement un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de reconnaissance sociale, un symbole reconnu et admis par tous… »
A rappeler que depuis 2017, la structure sackoba business communication, apporte son expertise à la promotion de l’artisanat guinéen en particulier aux acteurs de la filière textile. Ce salon est une plateforme idéale pour présenter et faire connaitre les produits innovants issus du textile guinéen.
Mohamed Y
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