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Politique : après sa démission, Sidya Touré fait le point sur la situation sociopolitique de la Guinée


Le Président du Parti de l’Union des Forces Républicaines (UFR), désormais ancien Haut Représentant du Chef de l’Etat, Sidya Touré, était face à la presse ce mercredi 12 décembre 2018 à Conakry, pour échanger avec les hommes de médias sur la situation sociopolitique de la Guinée après 3 ans de silence à côté du président Alpha Condé.
D’entrée de jeu, l’ancien Haut Représentant du Chef de l’Etat, est revenu sur les circonstances de sa nomination et sa vision pour le développement de la Guinée :
« J’ai accepté un poste à titre personnel qui consistait à ce que de par ma connaissance du chef de l’état, je puisse m’impliquer dans le programme du gouvernement pour permettre à ce que l’on aboutisse à des solutions acceptables. Mais comme je ne voulais pas être critiqué sur la question, notamment sur des rémunérations, j’ai bien pris soin de dire que je ne souhaiterai pas être rémunéré », a-t-il déploré.
Poursuivant son speech, il affirmera ceci : « Il faut qu’on revienne à l’économie agricole, agriculture, élevage, pêche tous ce qui touche plus de 75% de nos populations, on s’est dit, si cela ne se fait pas pendant 10 ans ça va se faire quand ? Notre seul objectif, c’est de faire en sorte que nous produisons des résultats vis-à-vis de nos concitoyens ».
Plus loin, Sidya Touré, ajoute que la Guinée est en manque de bonne gouvernance. Car les dirigeants ne répondent pas aux aspirations des citoyens qui vivent dans des conditions pénibles a-i-il souligné.
« Le constat en 2015 sait que ça n’avait pas changé, donc je me suis dit que c’est un manque de gouvernance, l’administration guinéenne n’existe pas, elle est complètement déstructuré. J’ai toujours été passionné par l’idée que l’environnement devait changer autour de nous, je voudrais que chacun de vous mette dans la tête que l’objet de la politique à une destination concrète », a énoncé, le Président de l’UFR.
Pour finir, le Président de l’UFR, soutien que le développement d’un pays passe forcément par l’éducation. L’Etat doit être à l’écoute des syndicats pour que les enfants retrouvent le chemin de l’école, conclu t’il.

Aboubacar Ben Soumah

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