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Manif de l’opposition ce mardi à Conakry: la peur de Cellou Dalein !

La marche « pacifique » de l’opposition républicaine à Conakry a été tuée dans l’œuf par les forces de l’ordre au niveau du rond-point de la Belle-vue. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, où le  pare-brise de la voiture du chef de file de l’opposition a été touché. Face à cette situation, Cellou Dalein parle de tentative d’assassinat.

A l’entame, le chef de file de l’opposition estime que cette marche malgré qu’elle a été empêchée fut une réussite.

« Je pense que dans une large mesure, la manifestions a réussi. Aujourd’hui, regardez dans quels étaient se trouve les lieux », se félicite Dalein.

En compagnie du président du Bloc Libéral (BL), Faya Millimono, il dit avoir échappé  à une tentative d’assassinat «Nous avons quitté ici pour aller manifester, nous avons été bloqués par des forces de l’ordre qui nous ont gazé, mais une balle a été tiré sur ma voiture. J’étais avec le Dr. Faya Millimono dans la voiture, mon chauffeur à été légèrement blessé et les impactes sont là. On m’avait dit de ne pas sortir aujourd’hui, qu’il aurait une tentative d’assassinat contre ma personne… Beaucoup de téléphones, je peux même vous montrez de SMS qui me disaient de ne pas sortir aujourd’hui. Mais je dois avouer que je ne croyais pas qu’on pouvait aller à l’extrême. Je pensais que c’était une rumeur sans fondement pour m’intimider, mais voilà que c’est fait et Dieu m’a sauvé. Je vais dire aux auteurs de cette tentative que je ne fléchirai pas, je continuerai mon combat jusqu’au sacrifice ultime s’il y a lieu, parce qu’on ne peut pas accepter que nos libertés soient confisquées et notre constitution soit violée en permanence par M. Alpha Condé ».

Pour sa part, Faya Millimono témoigne : « Un membre de forces de l’ordre a tiré à bout portant, chance que nous avons eu. Cette balle aurait pu élever la vie du chef de file de l’opposition ou ma vie. Donc, il est claire que nous rentrons dans un État voyou où le président de la République, le gouvernement peut ordonner l’assassinat de qui que ce soit. Nous répondrons par la fermeté et nous disons au Président Alpha Condé qu’il y a juste 2 semaines, nous avons fêté les 60 ans de notre indépendance et que c’est en 1958 que nos ancêtres ont choisi la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage. Donc, ce n’est pas un professeur comme celui que nous avons à Sekhoutoureyah  qui peut confisquer nos libertés, nous irons jusqu’au bout quid à  ce le président Alpha Condé s’en aille».

 

Mohamed Y pour ScoopGuinée

 

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