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Les zones d’ombre du premier et second mi-mandat du Pr. Alpha Condé

Voilà déjà sept (7) années que l’homme qui prône le changement en Guinée, ne semble pas encore sortir la tête de l’eau de son peuple. Pourtant, l’espoir était réel en le peuple qui avait choisi en 2010, son «  oiseau rare » ou plus tôt son « messie ».

Avec  Alpha Condé, aucun doute n’était permis. L’homme pouvait sortir son pays de l’ornière. Ne disait-il pas qu’il a trouvé la Guinée dans un trou, d’où il devait la sortir et qu’il avait pris la Guinée là où un certain Sékou Touré l’avait laissée. En tout cas, l’espoir était vraiment permis. Mais où en sommes-nous, aujourd’hui, 3 ans avant la fin du second mandat de M. Alpha  Condé Mais jetons un coup d’œil sur des insuffisances enregistrées  dans quelques secteurs vitaux de la Nation.

1-L’insécurité : Il est inimaginable de constater aujourd’hui  en Guinée, la vie humaine ne coûte rien. Des cadavres se retrouvent à tout moment dans les quartiers et  sur les routes par la montée effrénée du banditisme et de la criminalité. Personne n’est à l’abri. Des  braquages se font de nuit comme de jour. Des armes sont à la portée des civils qui peuvent s’en procurer  à des prix modiques avec des militaires sans scrupule. Des coupeurs de routes sont partout dans les périphéries  des grandes agglomérations. Des armes blanches sont accessibles partout et ne font d’aucune règlementation.

2-L’insuffisance de l’électricité : le paradoxe, c’est de constater que malgré l’existence du barrage de Kaleta, la Société d’Electricité de Guinée, n’est pas capable  de satisfaire la clientèle de Conakry, en électricité. Des délestages sont devenus une tradition. Il y a même d’autres quartiers du Conakry qui sont privés d’électricité. L’installation de consommation prépayée n’est toujours pas la solution.

3-Le mauvais état des routes : nul n’ignore le constat fait sur le mauvais état des routes urbaines et de l’intérieur du pays. Cela a nécessité un programme d’urgence qui risque d’être un fiasco à cause de l’arrivée très prochaine des grandes pluies. Evidemment, ce mauvais état des routes entraine des séries d’accidents mortels et de nombreux blessés handicapés à vie. Souvent par manque de moyens dans les services sanitaires loin de Conakry, les accidentés sont sans assistance essentielle.

4-Absence de compagnie aérienne : récemment par une action d’éclat et de saupoudrage, le même Oyé Guilavogui, devenu célèbre pour ses promesses, assisté d’un certain Antonio Souaré, s’est illustré en annonçant le démarrage prochain d’une compagnie aérienne nationale. Mais cela s’est limité à cette annonce. On attend toujours de voir voler l’avion  en Guinée.

5-La corruption et autres cas de détournements de deniers publics dans l’impunité : corruption et détournements dans l’impunité sont devenus courants dans le pays. Et cela à tous les niveaux, notamment dans la haute  sphère de l’administration publique qui monnaye toute forme de prestation par les hauts cadres de l’Etat.

La corruption est surtout marquée au niveau de la diplomatie, de l’administration du territoire, de la sécurité, de l’éducation nationale où les effectifs scolaires sont pléthoriques et aussi de la santé.

En conclusion, cet état de fait a fait que le premier mandat du Professeur et le second en cours dans sa deuxième année, aurait découragé beaucoup de guinéens qui jurent de ne plus entendre parler d’un 3ème mandat comme l’insinuent certains partisans du pouvoir.

N’y a-t-il pas déjà  quotidiennement à Sékhoutouréya, de la guéguerre entre des hauts dignitaires du cabinet présidentiel et cela au vu et su du maitre à bord ?

La Rédaction du ScoopGuinée

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