Le Président guinéen, Pr Alpha Condé a eu l’honneur de faire partie des trois derniers présidents africains (Alpha de Guinée, Abdoul Aziz de Mauritanie et Kaboré du Burkina), à être reçus par le locataire de l’Elysée, le partant, François Hollande.
Tout commence le lundi 10 avril 2017, quand l’homme du 28 septembre 1958 franchit le perron de l’Elysée se souvenant sans doute du Général Charles de Gaulle qui foula lui aussi le sol guinéen le 25 août 1958 venu proposer à sa colonie de l’époque, le choix entre l’indépendance totale ou rester dans la communauté française. C’est en cela que nous qualifions cette visite d’Etat du Président Alpha Condé en France, d’historique.
D’entrée, faut-il le préciser, le Président guinéen est reçu en tant que chef d’Etat de son pays mais aussi en tant que Président en exercice de l’Union Africaine(UA).
Connaissant parfaitement le terrain, pour y avoir passé la majeure partie de sa vie, le Président Condé s’est senti beaucoup à l’aise non seulement avec son homologue français qu’il qualifie d’ami mais aussi avec beaucoup d’autres camarades d’études et de travail pour lesquels il a dû aménager, un programme parallèle de rencontres.
S’agissant de la partie officielle de son programme, le chef de l’Etat guinéen a rencontré outre son homologue français, le Président de l’Assemblée nationale au Palais Bourbon, s’est rendu aux Invalides, au Sénat, au siège du Mouvement des Entreprises Française (MEDEF). Il a ainsi rencontré les principales personnalités françaises en compagnie des membres de sa délégation officielle. A cette occasion, une dizaine de conventions et d’accords ont été signés par les deux parties, augurant ainsi de bonnes perspectives de coopération dans plusieurs secteurs de la vie socio-économique de la Guinée.
En sa qualité de Président en exercice de l’UA, le Président guinéen a abordé avec la presse tous les sujets d’actualités liés au développement du continent africain en exigeant à la face du monde que celui-ci soit désormais maitre de son destin sur la base d’une coopération d’égale à égale et dans l’esprit gagnant-gagnant. Il a surtout insisté sur l’attention à porter sur la jeunesse qu’il considère comme important potentiel démographique sur lequel les pays africains doivent investir pour accélérer le développement.
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