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Obtention de la carte de presse: trois journalistes ont voulu tromper la vigilance de la HAC !

Encore, ils font parler d’eux, quelques mois après l’affaire Sobragui! Alors qu’ils ont fait au moins, une fois la prison, nos confrères Ibrahima Sory Bangoura du journal « La Logique », Alseny Maciré Fofana de « La Nouvelle Ere » et Agossou Don de Dieu Martial du journal « La Nouvelle », ont naïvement tenté de tromper la vigilance de la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour se procurer de la carte de presse professionnelle. Malheureusement, cela a été un jeu clopin-clopan !

L’épineuse question que nombreux se posent est de savoir, comment ces journalistes déjà jugés et condamnés ont réussi à se faire un certificat de non poursuite judiciaire? Un fait qui tire au clair, la malhonnête et la corruption qui sévissent dans les instances judiciaires du pays d’Alpha Condé. Il s’agit ici  de faux et usage de faux dossiers qui ont été introduits à la HAC par des journalistes, dans l’intention de tromper toute une institution.

N’est-ce pas, la HAC est à saluer pour son refus d’octroyer cette carte aussi précieuse, et sacrée à des journalistes non éligibles aux yeux de la loi.

Le spécimen de la carte de presse professionnelle de la HAC

Par ailleurs, cette affaire louche a fait l’objet d’un communiqué dans lequel, il est mentionné que « la carte de journaliste professionnelle est retirée à tout titulaire, ayant fait l’objet d’une condamnation privative des droits civiques non amnistiée ou qui n’a pas été réhabilitée. Et, celui ayant commis une faute professionnelle dont l’appréciation est laissée à la Haute Autorité de la Communication en collaboration avec des organisations professionnelles des médias.

Dans le même communiqué, la Haute Autorité de la Communication a déploré vivement que des journalistes se livrent à des pratiques qui déshonorent et discréditent toute la corporation.

En conséquence, les sieurs Agossou Don de Dieu Martial, Alseny Maciré Fofana et Ibrahima Sory Bangoura, selon la HAC, ne peuvent se voir délivrer une carte de presse et demeurent interdits de l’exercice de journalisme en République de Guinée.

Cette rigueur de la HAC va certainement servir de leçons aux autres confrères qui polluent le monde de la presse en Guinée. Est-ce un début pour la HAC de tamiser et assainir ce milieu qui aujourd’hui, ressemblerait de la pourriture.

Lisez la lettre de la HAC

ScoopGuinée

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