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Guinée : Un Enseignant donne de précieux conseils au ministre Kalil Konaté

Un Enseignant guinéen s’est servi de notre portail d’informations pour faire passer ses « précieux conseils » au tout nouveau ministre de l’Enseignement Pré Universitaire et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté alias K2.

Préférant garder l’anonymat, cet Enseignant parle d’une épuration systématique à son département de tutelle. Lisez !

« Le Ministère  de  l’Enseignement Pré universitaire et de l’Alphabétisation a besoin d’une réelle épuration pour le remettre dans le sens du travail. On pense que le remplacement du chef de département suffit pour amener le changement au niveau d’un ministère, ce qui n’est en réalité qu’un simple mirage.

Combien de fois les chefs de département ont été changés et toujours la même musique continue à jouer et avec le même rythme ? Quand un enfant passe toute la journée à se rouler dans la poussière, le soir venu vous le lavé et vous lui faites porter les mêmes habits de la journée, il continuera toujours à être sale. Ce cas de figure sied à merveille à la valse des chefs de département de notre pays. Dans tous les départements,  il y a un réseau, un système qui embrigade le nouveau venu et l’empêche de mettre en marche son plan de redressement. Autrement dit, la structure est là bien élaborée mais les hommes qui ont la charge de la faire fonctionner sont inamovibles et experts en tout ce qu’il y a de mauvais pour un bon fonctionnement.

C’est ce qui effraie dans les départements guinéens car, un nouveau chef ne peut que travailler avec les hommes trouvés sur place. Aujourd’hui au ministère de l’Enseignement Pré universitaire, on salue la venue de K2. Ses premières déclarations plaisent aux oreilles. Mais tout nouveau tout beau dit-on souvent. Il a besoin de rassurer pour ses premières déclarations surtout,  quand on sait qu’il a remplacé quelqu’un de trop critiqué.

Le nouveau ministre est un enseignant, il a été syndicaliste tout cela est beau mais, cela ne suffit pas pour gérer un département aussi névralgique que le Pré universitaire. Sa réussite sera fonction de son courage à apporter le sang nouveau dans ses structures. L’efficacité d’un enseignant est de trois ans et au maximum cinq ans au-delà, il se notabilise et devient membre du conseil de mosquée ou sage. Si réellement l’ambition de Kest d’apporter un changement qualitatif à son département, il a intérêt à rechercher les hommes, des bons cadres qui sont couverts du givre de l’oubli et qui foisonnent dans le pays.

Si par mégarde il s’évertue à accepter cette saleté qui prévaut dans son département, il marchera mécaniquement sur les traces de son prédécesseur, et les hommes à celui-ci useront de tout leur savoir-faire machiavélique pour qu’il soit décrié. En Guinée on a affaire à un problème d’homme mais pas à un principe. Les gens sont souvent mis aux postes par népotisme. On ne juge jamais le cadre pour ses compétences et  lui confier une responsabilité, on le nomme en fonction de sa soumission et de son obéissance. Sinon comment pouvez-vous comprendre que Ibrahima Kourouma ridiculise les Inspecteurs et Directeurs de l’éducation en les soumettant à des inspections tard dans la nuit. Et personne n’a osé lever le petit doigt pour protester et exiger de lui un meilleur traitement à leur égard. Chacun cherche à sauvegarder ses petits intérêts égoïstes et ignorer superbement ce pourquoi ils sont nommés. Devant Kourouma, ils étaient tous fébriles et n’osaient jamais revendiquer leur droit à plus forte raison ceux des élèves et de leurs administrés.

Ne crions pas très tôt victoire avec le départ de Kourouma Ibrahima, qui passe aujourd’hui pour être le plus riche des ministres du règne Alpha CONDE. Il était venu chercher de l’argent et il l’a obtenu car, ses biens immobiliers et autres en font foi. Il aurait mis dans  tous les points juteux ses hommes de mains prêts à le servir et à l’adorer. Pendant les examens, on a demandé à certains DPE de remonter une bonne partie de leur budget des examens. Une préfecture ayant reçu un milliard de francs guinéens,  a été obligée de leur remonter cinq cent millions. Et même les budgets de fonctionnement étaient ainsi traités.

Comment voulez-vous que les résultats puissent être atteints avec de telles pratiques peu orthodoxes. Les hommes qui ont ainsi agit avec Kourouma sont encore tapis dans le département, c’est pourquoi le nouveau chef doit être très prudent pour ne pas tomber dans le piège de ces ennemis de l’éducation.

C’est pourquoi s’il veut faire tâche d’huile positivement, il n’a qu’à faire une totale épuration au sein de son département depuis son cabinet jusque dans les terminaisons administratives. En le faisant, il se mettra à l’abri et appliquera  aisément son programme de réforme.

Bonne chance à Kdans ses nouvelles fonctions ! »

ScoopGuinée

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