Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, parrain de la préfecture de Forécariah dans le cadre du PN-RAVEC, poursuit sa tournée de sensibilisation des citoyens. Ce vendredi 9 mai, Moussa Moïse Sylla et sa délégation se sont rendus à Moussayah, où il a expliqué aux habitants le sens et les avantages du Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC).
À Moussayah, comme dans les autres localités visitées, la population lui a réservé un accueil chaleureux, lui témoignant tous les honneurs.
Confiant, le ministre Moussa Moïse Sylla s’est dit rassuré que, dans la préfecture de Forécariah, et plus précisément à Benna, il n’y a qu’une seule voix : celle du général Mamadi Doumbouya.
« Et c’est le général Mamadi Doumbouya, président de la République, qui nous envoie ici en mission, chez nous, auprès de nos parents, pour vous transmettre ce message. Si je ne me trompe pas, parmi tous les accueils et les mobilisations auxquels nous avons assisté depuis le début de cette campagne, Moussayah est actuellement en tête », a-t-il déclaré au début de son discours.
Le ministre, également parrain de la préfecture dans le cadre du PN-RAVEC, a ensuite expliqué aux citoyens de Moussayah le sens du recensement et l’importance d’y participer :
« Le recensement n’est pas seulement un chiffre ou une simple formalité administrative. C’est avant tout un acte citoyen, un geste responsable qui nous permet, en tant que Guinéens, d’être reconnus et comptés.
Se faire recenser, c’est être visible aux yeux de l’État, afin que vos besoins soient pris en compte dans les politiques publiques.
Se faire recenser, c’est obtenir des documents d’identité fiables, tels que les cartes d’identité et les actes d’état civil, indispensables pour l’éducation de nos enfants, pour voter et pour avoir accès aux services de base.
Se faire recenser, c’est aussi faciliter l’accès aux projets de développement. Car comment planifier l’avenir de Moussayah sans savoir combien vous êtes, quelles sont vos difficultés et vos aspirations ?
Le recensement, c’est aussi un droit fondamental, un devoir citoyen. En nous faisant recenser, nous contribuons à renforcer l’État de droit et à garantir que chacun, sans exception, puisse bénéficier des programmes sociaux, des infrastructures de santé, d’éducation, et bien plus encore. »
Face à ce constat, le ministre a exhorté les habitants de Forécariah et de Moussayah à continuer à se mobiliser derrière le préfet, le sous-préfet, et l’ensemble des autorités administratives pour faire recenser leurs familles et leurs enfants.
Cette visite a également été une occasion pour le président de la délégation spéciale de Moussayah d’exposer au ministre les difficultés que rencontre la localité :
« Nous sollicitons auprès de notre fils bien-aimé l’électrification de Moussayah, qui vit dans l’obscurité alors que la ligne d’interconnexion se trouve à seulement 17 km du centre.
L’état défectueux du tronçon Forécariah-Moussayah est un véritable calvaire pour les usagers de cette route », a souligné Almamy 2 Soumah, président de la délégation spéciale, avant d’assurer le ministre :
« Tout Moussayah s’engage à soutenir les nobles idéaux de refondation prônés par Son Excellence le Général d’Armée Mamadi Doumbouya pour un changement qualitatif des conditions de vie de toute la population guinéenne. »
Avec une population d’environ 40 000 habitants, à ce jour, le nombre total de personnes enrôlées s’élève à 4 099, dont 2 230 femmes, preuve de l’adhésion massive des femmes au processus.
N’Famoussa Y
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