Les enseignants de l’école du district de Môkhôraty dans la sous-préfecture de Sikhourou ont désormais des logements. Cest une œuvre d’un fils de la localité au nom du président de la République . L’infrastructure a ete inauguré ce mercredi par le ministre moussa moise sylla en marge de sa tournée de sensibilisation dans la préfecture de Forécariah ainsi que ses sous-préfectures.
Il s’agit de trois enseignants dont une femme a bénéficié de chacun d’une chambre douche. Quant à l’école, c’est un bâtiment de 3 classes pour un effectif de 165 élèves.
Amara Mahawa Camara, Directeur sous-préfectural de l’éducation de Sikhourou s’est réjouie de ce geste du donateur
» C’est le lieu déjà de remercier le gouvernement, à la tête le général Mamadi Doumbouya, qui a bien voulu, à travers un fils digne de Sikhourou de nous avoir donné ce logement. Nous sommes très fiers et franchement, nous sommes très contents.
La construction de cette infrastructure vient changer beaucoup de choses puisque quand l’enseignant est isolé, est séparé des villageois, il peut tranquillement préparer ses leçons.
Donc ça, il n’est pas directement lié à la population. Alors donc, ici, il fait ce qu’il veut et il est très tranquille. »
En procédant à l’inauguration de cette infrastructure, le ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, rappelle qu’il y a plusieurs actions qui sont posées par le gouvernement sur le terrain en termes de renforcement du soutien des populations aux idéaux du président de la République, mais aussi des actions salvatrices comme l’inauguration de cette infrastructure symbolisant désormais le logement des enseignants affectés à Môkhôraty
« C’est une œuvre d’un fils de la localité, natif d’ici, M. Morlaye Soumah, qui l’a fait au nom du chef de l’État. Il a compris que le président de la République a à cœur de créer les conditions idoines pour que les enseignants, surtout dans les zones rurales, puissent tenir bon, puissent être dans des conditions plus ou moins commodes pour faire bien leur travail.
C’est un travail noble que d’enseigner, mais si le minimum n’est pas réuni, il va de soi que ces enseignants vont déserter les zones rurales.
Et c’est le cas dans plusieurs districts, dans plusieurs zones rurales. Quand vous constatez, il y a des écoles, mais il n’y a pas d’enseignants.
Et ce genre de geste permet de fixer les enseignants sur place et leur donne des raisons évidentes d’être galvanisés davantage pour pouvoir transmettre le savoir à nos élèves, à nos enfants. Et donc c’est un geste à saluer. Il l’a fait pour le président de la République.
Et c’est un geste également à démultiplier dans toutes les zones rurales de notre pays tous les fils ressortissants. Qui en ont les moyens doivent pouvoir suivre cet exemple-là. »
N’famoussa Y
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