Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, parrain de la préfecture de Forécariah dans le cadre du PN-RAVEC, accompagné d’une forte délégation composée des cadres de son département, des autorités préfectorales et de quelques artistes, s’est successivement rendu dans les sous-préfectures de Benty et de Kala, dans la préfecture de Forécariah.
Le ministre Moussa Moïse Sylla est venu sensibiliser les populations de ces localités sur les enjeux et les avantages du Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). Le périple a débuté par une visite de courtoisie à la notabilité de Benty pour les salutations d’usage.
À l’entame de ses propos, Moussa Moïse Sylla a rappelé aux populations que le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, est un homme de vision profondément attaché à son pays.
« Je sais que Forécariah, Benty, toutes les sous-préfectures de Forécariah, les populations de ces localités sont à 1000 % dans l’esprit du Général Mamadi Doumbouya. Et je sais que vous êtes dans son esprit, à cause de son travail, à cause de ses œuvres. Ce n’est pas tant la personne du Général qui vous plaît, mais les actes qu’il pose chaque jour, qui témoignent de son attachement au développement de la Guinée. »
Selon le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, l’un des actes les plus significatifs posés par le Général est ce Programme national de recensement à vocation administrative (PN-RAVEC), pour lequel il a été désigné afin de mener, avec le préfet de Forécariah, une campagne de sensibilisation dans la préfecture et ses sous-préfectures.
D’après le ministre Sylla, l’opération concerne tous les citoyens guinéens âgés de 10 ans et plus. Elle se déroule du 15 avril au 30 mai 2025 sur toute l’étendue du territoire national. À l’étranger, les ambassades et consulats participeront également, du 30 avril au 20 mai.
Il a précisé que cette opération vise à constituer le registre national des personnes physiques et le fichier électoral biométrique. Pour se faire recenser, les citoyens doivent présenter un acte de naissance ou un jugement supplétif et sa transcription, ou encore un certificat de nationalité.
Le ministre a particulièrement insisté sur la mobilisation des jeunes et des femmes, piliers de la société, pour la réussite de cette opération :
« Si nous voulons bâtir un pays fort, avec des statistiques fiables et la capacité de formuler des politiques de développement efficaces, nous devons tous y participer », a-t-il martelé, avant de poursuivre :
« Même ceux qui ne sont pas dans l’esprit du CNRD, qui ne soutiennent pas le Général Mamadi, venez vous faire recenser. Vous ne le faites pas pour le président, mais pour vous-mêmes. Car demain, si vous êtes recensés aujourd’hui, vous figurerez sur le fichier électoral.
Ce fichier, propre et transparent, nous évitera les problèmes électoraux récurrents. Si vous n’êtes pas dans la base de données, vous ne pourrez pas voter pour votre candidat. Faites-vous recenser. Et ce faisant, vous donnerez une voix de plus à votre candidat.
Et nous, qui sommes dans l’esprit du CNRD, vous qui êtes dans l’esprit du CNRD, toutes les populations engagées derrière le Général Mamadi Doumbouya, renforçons encore la mobilisation et faisons-nous recenser. »
Après Benty, le ministre et sa délégation se sont rendus sur l’île de Kakoutoulaye, où ils ont été accueillis par une foule en liesse. Là aussi, le message était clair : inviter les habitants à se faire recenser.
« Nous comptons aujourd’hui un peu plus de 34 000 personnes recensées dans la préfecture de Forécariah, malgré le fait que les kits de recensement y sont arrivés avec cinq jours de retard par rapport aux autres préfectures. Mais les résultats sont là : c’est plus qu’une simple satisfaction, c’est un véritable progrès. C’est d’autant plus remarquable. Ce mérite revient à Monsieur le Préfet ainsi qu’à l’ensemble des responsables préfectoraux.
Encore une fois, le message est clair : allez vous faire recenser. Vous le faites pour vous-mêmes, mais aussi pour le développement de notre pays. Car ce n’est pas un simple geste, c’est un acte fondamental qui trace l’avenir de notre nation », a conclu le ministre Moussa Moïse Sylla.
N’famoussa Yb
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