Parfois, le danger ne vient pas de ceux qui crient fort, mais de ceux qui murmurent dans l’ombre. De ceux qui, derrière l’alibi de l’information, manipulent, orchestrent, ciblent, et frappent là où ça fait mal : dans la confiance que le peuple place en ses institutions. Latif Diallo incarne cette figure trouble, à la croisée du journaliste et du mercenaire de plume.
À force d’articles au vitriol, prétendument fondés sur des « sources anonymes », il s’est imposé comme le relais favori d’un réseau opaque de frustrés du pouvoir, ministres recalés, hauts fonctionnaires aigris, conseillers revanchards… Tous unis par un objectif commun : empêcher l’État de fonctionner s’ils n’en tirent pas profit personnel.
Sous couvert d’enquêtes, c’est un véritable système de sabotage qui s’installe. Chaque mot, chaque titre, chaque publication devient une facture réglée, non pas en argent, mais en influence, en vengeance, en pression politique. Le journalisme devient une couverture. La vérité, un déguisement.
Le plus inquiétant, c’est que ce réseau ne souhaite pas le progrès. Il s’épanouit dans l’instabilité. Car un pays qui avance réduit leur capacité de nuisance. Alors ils soufflent sur les braises, travestissent les faits, sèment la suspicion, espérant ainsi garder la main sur les leviers invisibles de la République.
Et demain ? Les mêmes qui auront alimenté la crise viendront, l’air grave, dénoncer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés. Ils se poseront en sages, en victimes, en sauveurs ,jouant la dernière scène d’une comédie bien rodée. Mais il est temps d’ouvrir les yeux.
Le peuple guinéen mérite un débat public basé sur des faits, pas sur des règlements de comptes. Il mérite une presse indépendante, pas infiltrée. Il mérite des serviteurs de l’État, pas des traîtres en costume cravate.
Car l’histoire, elle, ne s’écrit pas à l’encre des mensonges. Et quand elle jugera, elle n’aura pas besoin d’anonymat.Aujourd’hui, Latif Diallo s’attaque sans relâche au Président Mamadi Doumbouya, au Gouverneur de la Banque Centrale, au Directeur Général de la BCRG et à bien d’autres hauts cadres de notre administration. Mais il faut être clair : Latif n’est pas un sorcier. Il ne devine pas les secrets d’État – on les lui donne.
Ces documents confidentiels ne tombent pas du ciel. Ils sont fournis, transmis, livrés par des agents de l’État eux-mêmes, tapis dans les couloirs du pouvoir. Ce sont eux, les véritables traîtres.
Et que chacun le sache, si un seul de ces complices venait à être identifié, il sera appréhendé, traduit devant la justice, et jugé selon le degré de sa forfaiture.
La trahison de la République n’est pas une opinion. C’est un crime.
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