Suite à l’assassinat d’un jeune motard, mercredi 2 avril dernier, dans le district de Kendoumaya, secteur Wouyaya, les Brigades Anti-Criminalité (BAC) Nº4, 7, 15 et 17, assistées par la Coordination Générale des BAC, ont effectué une opération de ratissage dans les temples et nids de bandits transformés en cabarets de Lefouredakha, Batouya, et Tougandé, dans la commune de Coyah. Plusieurs individus ont été interpellés avant d’être présentés ce jeudi 4 avril 2024 à la presse, au commissariat central de police de Coyah.
Selon la porte-parole de la Direction Générale de la Police Nationale, le capitaine Rama Baldé : « Au cours de cette descente musclée, avec l’implication et la vigilance des autorités locales, nos agents ont procédé à l’arrestation de quatorze (14) individus de moralité douteuse et ont saisi trois (3) fusils de fabrication locale, calibre 12, dont deux (2) en format pistolet, une machette, une quantité en vrac de chanvre indien, des boissons alcoolisées et une moto de marque TVS non immatriculée. » a-t-elle déclaré.
Les 14 présumés malfaiteurs sont :
MOHAMED BANGOURA
ABOUBACAR TRAORE
YAMOUSSA BANGOURA
IBRAHIMA SORY OULARE
OUSMANE BANGOURA
MAMADOU DIALLO
MATONAN CONDE
M’MAH CAMARA
MOHAMED CAMARA
MOHAMED BANGOURA 1
ALCALY CAMARA
M’BEMBA TAVAREZ
OUSMANE CAMARA
Seul François Goumou, tenancier de cabaret, reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Cependant, l’enquête a permis de comprendre que ces interpellés pourraient être poursuivis pour détention, vente et consommation de substances psychotropes, détention illégale d’arme à feu, et association de malfaiteurs. Ces faits sont prévus et punis respectivement par les articles 812, 848, 784 et suivants du Code pénal en vigueur », précise le capitaine Rama Baldé.
François Goumou, détenteur d’un bar à Lefouredakha, est l’un des présumés malfaiteurs. Interrogé, il reconnaît être détenteur d’une arme de calibre 12 sans permis d’autorisation de port d’arme.
« Je faisais taxi quand ma femme m’a appelé pour me dire que la BAC avait fait une descente chez nous, qu’ils avaient saccagé toute la maison, emporté tous les stocks et mon arme de défense calibre 12 que j’avais mise sous mon lit. »
À la question de savoir s’il est impliqué dans l’assassinat du jeune le 2 avril dernier, il répond par la négative : « Moi, je suis un simple chauffeur, je ne suis pas un assassin. J’ai cette arme pour me défendre en cas d’attaque. Je n’ai pas de permis de port d’arme, mais j’ai une attestation de port d’arme. Je l’ai achetée des mains d’un ami qui est civil. »
Après leur présentation, ces présumés malfaiteurs ont été aussitôt envoyés devant le parquet de Coyah où leur sort sera décidé.
N’famoussa Y
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