Le 24 mars 2025 dernier s’est tenu à la Maison de l’UNESCO, à Paris, France, la cinquième réunion annuelle de la Coalition mondiale sur l’éducation. La Guinée a été représentée à cette rencontre de haut niveau par le ministre de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation.
Selon la cellule de communication du Ministère l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation, cette réunion, qui vise à dresser le bilan des cinq dernières années et à renouveler les engagements pour les années à venir, constitue une opportunité majeure et une plateforme d’échange de haut niveau pour garantir que l’apprentissage ne s’arrête jamais, même en temps de crise. Regroupant environ 120 pays et des dizaines de partenaires privés, tels que Google, Huawei et Microsoft, la Coalition mondiale sur l’éducation est, en cinq ans, devenue l’une des plus importantes plateformes internationales et multisectorielles pour l’innovation, la solidarité et la transformation numérique de l’éducation.
Intervenant dans le panel n°2 pour porter la voix des pays africains aux côtés de Madame la ministre chargé de la Transition numérique du Royaume du Maroc S.E.M Amal El Fallah Seghrouchni et de l’honorable Lerule Ramakhanya d’Afrique du Sud, notre ministre de l’Éducation, Jean Paul Cedy, a mis en avant à la fois les réformes structurelles en cours en Guinée dans le domaine de l’éducation et les défis majeurs auxquels le pays est confronté.
Jean Paul Cedy a mis l’occasion à profit de noter l’adéquation de la démarche de l’apprentissage tout au long de la vie avec la préoccupation du Gouvernement dans le cadre du Programme Simandou 2020-2040 dans son deuxième pilier. C’est dans ce cadre qu’il est prevu le projet de connexion numérique de 2 000 écoles ainsi que la formation et la valorisation du métier d’enseignant.
En saluant cette initiative et la plateforme d’échange qu’elle offre, Monsieur le Ministre a indiqué que des pays comme le nôtre sont malheureusement « écartelés entre les enjeux globaux et locaux » liés à la transformation numérique de l’éducation.
En effet, les besoins des pays développés et parfois même des institutions internationales ne sont pas toujours en adéquation avec les réalités locales de nos pays.
Toujours selon la cellule de communication du MEPU-A, Jean Paul Cedy saisi cette occasion pour plaider en faveur d’une meilleure alliance stratégique au niveau international et régional.
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