Le Rotary Club de Conakry a procédé, ce samedi 22 mars, à la remise officielle de forages à trois établissements publics de la capitale. Les cérémonies de remise de ces forages ont été présidées par le président du Rotary Club de Conakry, Malick Kébé.
Cette action, initiée et exécutée par le Rotary Club de Conakry et entièrement financée par TOPAZ MULTI INDUSTRIES pour un montant de cent soixante-cinq millions de francs guinéens (165 000 000 GNF), s’inscrit dans le cadre de l’action d’intérêt public du Rotary Club de Conakry, dénommée « Accès à l’Eau Potable pour Tous ».
Les bénéficiaires de ces forages sont le Collège de Coléah, l’École Primaire Elhadj Oumar 2 de Concasseur et l’École Primaire de Simbaya 1.
Partout, les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers le Rotary Club et son partenaire TOPAZ pour ces forages, qui viennent résoudre un problème crucial lié à l’eau dans leurs écoles. C’est notamment le cas du principal du Collège de Coléah, dans la commune de Matam.
« Avant, nos élèves parcouraient des centaines de mètres pour aller chercher de l’eau, surtout les samedis lorsqu’il fallait laver les salles de classe après les cours. Nous sommes très reconnaissants envers le Rotary Club de Conakry, car l’eau est une source de vie. Nous vous assurons que nous prendrons soin de ces installations comme il se doit », a promis Aboubacar Bangoura,principal du Collège de Coléah.
Pour le Directeur communal de l’Éducation de Dixinn, Mamadi Konaté : « Cette action du Rotary Club de Conakry fait le bonheur de milliers d’élèves et d’enseignants, car elle apporte une solution à ce problème épineux de l’eau. Nous vous promettons que ce don sera utilisé à bon escient. »
À l’École Primaire de Simbaya 1, dans la commune de Matoto, le Directeur communal de l’Éducation de cette commune a rappelé : « Ce don s’inscrit dans la vision de faire de l’enseignement de base le socle de notre système éducatif, une priorité qui nécessite un enseignement de qualité, permettant à l’école guinéenne d’être au rendez-vous de Simandou 2040. Ne dit-on pas souvent que l’eau est la source de vie, ou que sans eau, il n’y a pas de vie ? »
Pour Sékou Kaba, tout comme les manuels scolaires ou autres matériels didactiques, l’eau a également un impact sur la qualité des enseignements et des apprentissages dans nos écoles, car elle contribue à améliorer la santé des élèves et des encadrants, condition indispensable pour exercer toute activité.
C’est pour dire aux heureux donateurs que les élèves de ces établissements et leurs encadrants pourront étudier dans des conditions décentes, facteur d’un équilibre socioprofessionnel. C’est pourquoi je leur demande de prendre soin de ce cadeau précieux dont ils viennent de bénéficier, pour le bonheur de l’école. J’ose croire que ce forage va réduire considérablement la pénurie d’eau potable dans nos écoles. »
Selon Malick Kébé, président du Rotary Club de Conakry, ce projet de don de forages dans les écoles fait partie des sept axes de leur stratégie.
« Je parle ici du Rotary International, un club de service qui existe depuis 120 ans. Et depuis 1985, le Rotary Club de Guinée a vu le jour. Depuis cette année, nous avons réalisé de nombreuses actions pour améliorer les conditions de vie de nos populations. Nous avons offert des centres de santé, construit des écoles à Kassa, et bien d’autres initiatives. Le Rotary est aux côtés de ceux qui en ont le plus besoin, et c’est ce qui nous caractérise », a-t-il rappelé.
Concernant la remise de ces forages, dont la réalisation a été soutenue par son partenaire phare, TOPAZ, Malick Kébé précise : « Nous mettons ces forages à la disposition de ces écoles, des élèves, des enseignants, et pourquoi pas des riverains, afin qu’ils puissent profiter de l’eau potable. Nous savons tous que l’eau, c’est la vie, et c’est pour cela que nous investissons pour que la population guinéenne puisse accéder à l’eau potable. »
Pour rappel, le Rotary Club de Conakry est le premier club créé en Guinée, le 26 novembre 1985, il y a 39 ans. Aujourd’hui, il existe six clubs en Guinée, dont quatre à Conakry, et deux autres à Kankan et Nzérékoré.
N’famoussa Y
Commentaires récents