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Football: la France sur le toit du monde!

La France s’est adjugée son deuxième titre mondial. En finale, elle a encore fait preuve d’efficacité et de réalisme pour venir à bout de la Croatie.

C’est fait ! Pour la deuxième fois de son histoire, la France est couronnée championne du monde. Vingt ans après la bande à Zidane, celle de Griezmann, Mbappé, Pogba et cie est allée chercher le titre suprême ce dimanche, à Moscou. Comme s’ils ne savaient pas remporter des finales par moins de deux buts d’écart, ils ont asphyxié les Croates sur le score de 4 buts à 2.

Pourtant, ce résultat ne dit pas tout des difficultés que les hommes de Didier Deschamps ont rencontré lors de cet ultime match, et en particulier en première période. Mais, fidèle à ses principes de jeu et en appliquant à la lettre son plan de bataille, elle est sortie victorieuse par KO de cette empoignade. Et cela fait inévitablement de cette sélection un champion méritant.

La chance et le réalisme étaient côté français

Si l’on excepte l’incroyable erreur de Hugo Lloris à 4-1 et qui a ravivé un léger suspense en fin de partie, l’Equipe de France a négocié comme il se doit ce rendez-vous d’une vie. Il n’est pas sûr qu’elle ait sciemment décidé de subir durant le premier quart d’heure du match. Celui où elle a été acculée dans son camp, flirtant avec la punition. Mais, au final, cette temps faible s’est écoulé sans conséquence néfaste, pas plus que celui connu en début du deuxième acte. Au contraire, les hommes de Deschamps ont même réussi à trouver le chemin des filets au sortir de cette période compliquée. Et ce en tirant profit d’un maximum de réussite.

Le premier but est intervenu à la 18e minute et fut consécutive à une tête mal orientée de Mario Mandzukic à la suite d’un coup franc d’Antoine Griezmann. Héros de la demi-finale contre l’Angleterre, l’attaquant de la Juventus se retrouvait cette fois-ci dans le mauvais rôle. Il aurait pu ressasser cette erreur longtemps, mais son coéquipier Ivan Perisic a su très vite rétablir la parité. A la 28e minute, l’ex-Sochalien trouvait la faille d’un tir croisé à l’entrée de la surface, au bout d’une succession de duels aériens gagnés par ses partenaires. Cela faisait 1-1, et l’on croyait alors la confiance et la chance en passe de changer de camp.

Mais, les Français ont eu le mérite de ne pas céder au doute. Ils ont mieux fini la première période et ce léger sursaut a débouché sur un deuxième but. Comme sur le premier, ils ont poussé leurs opposants à la faute. Perisic touchait le cuir de la main dans la surface. Un mauvais réflexe qui serait passé inaperçu s’il n’y avait pas eu recours à la VAR. Après avoir vu et revu les images, Nestor Pitana, l’arbitre de la partie, a indiqué le point blanc de la surface et c’est Antoine Griezmann qui s’est avancé pour transformer le pénalty. Le Mâconnais ne se rate presque jamais dans l’exercice. Et une finale de Mondial n’était pas le bon moment pour changer les bonnes habitudes. Il a pris Subasic à contre-pied et redonné aux siens un avantage plus que bienvenu avant la pause.

La Croatie a laissé passer de chance

Au retour des vestiaires, et comme c’était prévisible, les Corates se sont rués vers l’attaque dans l’espoir d’égaliser au plus vite. Une attitude conquérante qui aurait pu rapidement porter ses fruits si Hugo Lloris n’avait pas réussi l’arrêt qu’il fallait sur une belle frappe d’Ante Rebic (48e). Malgré cette occasion loupée, la sélection au damier ne s’est pas découragée. Pendant dix minutes, elle a mis une pression folle sur le camp français. En vain. Le dernier rideau n’a jamais été transpercé et les Français ont encore une fois montré leur capacité à résister, même quand ils sont au plus mal.

La bande à Dalic poussait et c’est au moment où elle a semblé être au plus fort de sa domination qu’elle a été cueillie à froid une troisième fois derrière. En deux temps, et en bénéficiant à son tour du facteur de la réussite avec un premier tir contré et un ballon revenant dans les pieds, Paul Pogba fusillait Subasic d’un tir limpide. Ça faisait 3-1 et puis 4-1 à peine six minutes plus tard. Les Tricolores ont profité du fait que leurs adversaires aient la tête dans le sceau pour les enfoncer encore plus. Kylian Mbappé s’est chargé de corser l’addition. Il était écrit que la révélation du tournoi allait marquer le soir de la finale. Il l’a fait et sa réalisation à lui ne devait rien à personne avec une reprise impeccable de 20 mètres.

4-1, sans l’erreur du capitaine Lloris, cette finale se serait achevée sur ce score. Néanmoins, il n’y aura personne pour reprocher à ce dernier son petit moment d’égarement, tant il a sauvé à maintes reprises dans cette sélection. Son impair restera anecdotique. Lui et ses hommes sont finalement allés conquérir haut la main cette Coupe du Monde. Sans être tout le temps souverain et en étant parfois sérieusement bousculés, mais ils l’ont fait avec beaucoup de conviction et énormément de rage. Ces deux vertus suffisent pour renverser les montagnes et aussi pour s’installer au sommet. Bravo aux nouveaux champions du monde.

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